La croissance s'est poursuivie pour Eptimum en 2013

Olivier Inglès, le DG d'Eptimum, revendique pour la société qu'il dirige l'une des premières places dans les rangs des revendeurs français d'Office 365.

Olivier Inglès, le DG d'Eptimum, revendique pour la société qu'il dirige l'une des premières places dans les rangs des revendeurs français d'Office 365.

Les revenus du revendeur de logiciels en téléchargement ont crû de 25% en 2013. Cette année sera consacrée à la consolidation de son activité et à la conduite d'une réflexion vers une poursuite de sa diversification qu'il a déjà entamée en créant des sites d'information.

Eptimum reste abonné aux croissances à deux chiffres. En 2013, le revendeur spécialisé dans la commercialisation de logiciels en téléchargement a dégagé un chiffre d'affaires de 15 M€ en progression de 25% comparé à son exercice précédent. 80% de ses facturations sont réalisés auprès des particuliers, le reste auprès d'une cible de professionnels de type TPE. L'entreprise ne communique pas sur sa rentabilité mais indique avoir dégagé un résultat d'exploitation positif et une perte nette de quelques milliers d'euros l'an dernier.

« Notre catalogue se compose aujourd'hui d'une centaine d'éditeurs qui nous permettent de proposer plus de 2000 références de logiciels sur notre site entelechargement.com», indique Olivier Inglès, le directeur général d'Eptimum. Ses meilleures ventes, le revendeur les réalise dans les domaines de la sécurité, des applications de gestion, et (il distribue Ciel et EBP) autour des produits Microsoft et des utilitaires.

« Le modèle locatif était déjà nos gènes avant le SaaS »

Lorsqu'on lui demande si l'émergence du modèle SaaS vient concurrencer l'approche historique de vente en téléchargement d'Eptimum, le dirigeant répond clairement non. Et pour cause, le revendeur a suivi l'évolution du marché du logiciel en ajoutant la vente d'accès à des logiciels en mode hébergé à son offre. « Nous sommes l'un des plus gros revendeurs d'Office 365 en France et nous réalisons également de belles performances autour du service Creative Cloud d'Adobe », se félicite Olivier Inglès. D'ailleurs, à la différence de certains revendeurs pour qui proposer du SaaS pose des difficultés au vu des changement de flux de trésorerie induits par le modèle locatif, Eptimum n'a pas eu de mal à s'y adapter. «Les éditeurs d'antivirus avec qui nous collaborons depuis longtemps avait déjà adopté le modèle de la souscription avant même que le SaaS n'émerge », explique Olivier Inglèe.

En 2014, Eptimum mise sur un chiffre d'affaires de 16 M€. L'entreprise devrait donc rompre avec son habitude de voir ses revenus connaître une croissance à deux chiffres. « Cette année est une année de consolidation, explique Olivier Inglès. Nous en profiterons pour évaluer les possibilités d'étendre nos services à l'international et de monter un nouveau business model. » Eptimum a déjà commencé à se diversifier en créant huit sites d'information (logitheque.com, gratuiciel.com, actuvirus.com...) qui attirent, selon ses dires, plus d'un million de visiteurs uniques par mois. Une audience que le revendeur peut amener à consommer sur son site de téléchargement mais qu'il monétise aussi en affichant notamment de la publicité sur ses sites.

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