Spécialiste des services d'infrastructure, ESR a célébré son vingtième anniversaire l'an passé. Une année charnière marquée par le retour à la profitabilité, le désendettement, la mise au point de nouvelles offres.
Rendu prudent par la crise essuyée en 2006, ESR n'en amorce pas moins son re-déploiement comme le montrent les résultats annuels 2007 qu'il vient de publier. Le CA 2007 se monte à 76,5ME contre 79,3 en 2006. « Un recul explicable par deux sessions, nous explique Jean-Guy Barboteau, le Pdg, « en données pro-forma, ce CA augmente de 2% ». Les deux sessions ont concerné la filiale Valexa cédée au mois de juillet 2007 (elle représentait un peu plus de 4 ME de CA) et une participation dans Phenix Energy.
Côté résultats, l'amélioration devient visible, le résultat opérationnel est passé de -3,3 ME en 2006 à +2,6ME en 2007, le résultat net part du groupe passe quant à lui de -5,5 à +2,5. Depuis dix huit mois, ESR a effectivement engagé un programme de redressement qui a commencé à porter ses fruits mais sera poursuivi. Trois mesures sont particulièrement déployées : la baisse du taux d'inter-contrat moyen, la réduction des coûts de structure, l'amélioration de la marge sur misions.
Le plan doit se poursuivre jusqu'en 2010 et s'accompagne maintenant de changements dans l'offre. ESR est jusqu'à présent essentiellement concentré sur la gestion des infrastructures : supervision et administration des systèmes d'exploitation (windows et unix), des réseaux et maintenant des télécoms. La société s'ouvre au conseil, sur deux secteurs : la sécurité et le stockage. Représentant 10% du CA actuellement, il doit passer à 20 ou 30% dans les deux ans à venir. ESR commence également à ouvrir un secteur Toip, mais toujours pour superviser des réseaux, en l'occurrence ceux d'un opérateur et de l'un de ses clients. Une activité qui devrait également se développer fortement, pour des opérateurs fixes ou mobiles.
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