Au début du week-end, ils étaient quatre à déposer une offre pour la reprise d'Atos avant que la proposition de Bain Capital soit finalement écartée. Daniel Kretinsky accompagné du fonds Attestor, OnePoint dirigé par Layani et soutenu par Walter Buttler, ainsi qu'un pool bancaire restent en lice. Résultat des courses normalement attendu le 31 mai.
Les choses se précisent pour Atos avec l'annonce du dépôt des offres pour le sauvetage de la SSII percluse de dettes. Ce week-end, pas moins de quatre propositions sont arrivées sur table du conseil d'administration du groupe informatique et de l'administratrice ad hoc Hélène Bourbouloux. La première est portée par un groupe de créanciers obligataires et bancaires qui représente 50% de la dette de 4,9 Md€ de dettes et est à la recherche d'un industriel pour les épauler.
La seconde offre était attendue, celle de OnePoint et son dirigeant David Layani. Ce dernier est soutenu par le fonds Walter Buttler dans sa conquête d'Atos. Depuis plusieurs mois, David Layani est monté au capital d'Atos pour en devenir un actionnaire de référence et un membre du Conseil d'administration. Son projet vise à garder l'ensemble de la SSII. Troisième candidat, lui aussi attendu, Daniel Kretinsky s'associe avec le hedge fund Attestor (un binôme déjà présent sur le rachat de Casino) pour l'emporter.
Bain écarté
Enfin, la dernière offre a été rendue par Bain Capital (actionnaire d'Inetum). Mais dans un communiqué de presse publié ce matin, Atos a écarté cette proposition, « car elle ne répondait pas aux objectifs déclarés de la société de prendre en compte l'ensemble de son périmètre ». Il ne reste donc plus que trois candidats en lice. Atos se laisse jusqu'au 31 mai pour choisir le gagnant et espère « un accord final de restructuration financière d'ici juillet 2024 ». Juste avant les Jeux Olympiques et pour lesquels Atos est un partenaire important.
En début de semaine dernière, l'Etat a envoyé une lettre pour la reprise de l'ensemble des activités sensibles d'Atos (supercalculteur, produits de cybersécurité). Souhaitant être accompagné par un industriel dans cette opération, le Gouvernement a vu Thales faire un pas en avant pour le rachat de certaines activités sensibles. Un autre compétiteur se serait déclaré pour un bout des domaines sensibles, Chapsvision. A suivre...
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