Karim Bouamrane, VP France et Benelux de Xirrus et candidat aux municipales

Karim Bouamrane, VP France de Xirrus et candidat à la mairie de Saint-Ouen (93)

Karim Bouamrane, VP France de Xirrus et candidat à la mairie de Saint-Ouen (93)

Ancien dirigeant de RSA Security France et ex-directeur des alliances stratégiques d'Arruba Networks en EMEA, Karim Bouamrane brigue aujourd'hui la mairie de Saint-Ouen (93). Actuellement dirigeant de Xirrus France et Benelux, il compte notamment sur son parcours professionnel pour développer la vie économique et l'emploi dans la commune.



Distributique : Vous êtes candidat aux élections municipales de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis. Quand a débuté votre parcours politique ?

Karim Bouamrane
 : Je suis élu depuis 1995. J'ai notamment occupé les fonctions de maire adjoint de Saint-Ouen en charge des affaires économiques de 2008 à 2009. A l'époque, j'étais sans couleur politique mais proche du maire communiste de la ville. Par la suite, nos relations se sont distendues. Je lui reprochais son manque de volonté de développer le tissu économique local et de développer une politique de l'emploi visant à inciter les entreprises à recruter des habitants de la ville à compétences égales. Ce désaccord m'a amené à adhérer au parti socialiste il y a 5 ans, avec pour conséquence de me faire retirer ma délégation tout en restant maire adjoint de Saint-Ouen. En 2013, je suis devenu vice-président de la communauté d'agglomération de Plaine Commune. Parallèlement, j'ai créé « Le Phare », un cabinet de recrutement associatif qui privilégie le recrutement des habitants de Saint-Ouen dans les entreprises locales. Aujourd'hui, je brigue le mandant de maire de la commune à la tête d'une liste qui regroupe des membres du parti socialiste, d'Europe Ecologie les Verts, du PRG et du MRC.


Distributique : Malgré cette vie politique, vous êtes parvenu à mener une belle carrière professionnelle dans le monde de l'IT. Quel a été votre parcours ?

Karim Bouamrane
 : En 1997, j'ai fait mes débuts dans le secteur de l'IT chez le grossiste Newlink, qui n'existe plus aujourd'hui. Deux ans après, j'ai rejoint RSA Security France que j'ai quitté en 2002 après y avoir occupé la direction générale. Par la suite, j'ai lancé et dirigé en France l'activité de la société Top Layer Networks, un fabricant de solutions de sécurité. En 2006, j'ai été recruté par le fournisseur américain de solutions de connectivité sans fil Arruba Networks. J'en ai été le directeur pour les alliances stratégiques en EMEA. Depuis janvier 2013, je suis vice-président France et Benelux de la société Xirrus.


Distributique : Vous n'avez jamais eu de mal à concilier vie professionnelle et vie politique ?

Karim Bouamrane
 : A vrai dire, non. Cela demande simplement beaucoup d'organisation, d'aller toujours droit au but dans ce que l'on entreprend, et surtout de ne jamais mélanger les deux. Si je suis élu, je me focaliserai sur l'activité de maire. Je garderai toutefois un pied dans l'univers professionnel pour rester en contact avec la réalité.


Distributique : Que vous apporterait votre connaissance du marché de l'IT dans la politique économique que vous mèneriez à Saint-Ouen si vous étiez élu ?

Karim Bouamrane
 : Les nouvelles technologies sont très porteuses pour développer une politique de l'emploi. J'utiliserai mes connaissances de ce secteur, et du monde de l'entreprise en général, pour attirer des sociétés à Saint-Ouen. Des entreprises de premier plan telles que la SSII GFI et le fabricant Samsung se sont déjà implantées dans la commune. Mais la venue de grands groupes n'est pas suffisante pour développer les emplois locaux et l'économie. Il faut également accueillir des start-up. Comme les grandes sociétés, elles pourront profiter de locaux dont les prix sont bien inférieurs dans notre ville à ceux pratiqués à Paris même ou dans d'autres communes proches de la capitale. Attention toutefois, implanter des entreprises dans une commune n'est pas suffisant pour que cela profite à l'emploi local. Il faut aussi éviter que ces entreprises ne se bunkerisent en les aidant à s'ouvrir sur la commune et la population qui les accueillent. On peut d'ailleurs les y inciter en réservant à celles qui effectuent des recrutements locaux une part des marchés publics de la commune.


Distributique : Quelles seraient les mesures que vous prendriez pour développer d'avantage l'usage des nouvelles technologies par les habitants de Saint-Ouen ?

Karim Bouamrane
 : La liste des actions à entreprendre pourrait être longue. Je mettrais juste en avant le besoin de réduire la fracture numérique dont souffrent certains. Nous pensons, par exemple, à la mis en place de forfaits internet à bas coût en partenariats avec les opérateurs. Une autre solution est aussi de déployer des hot spots wifi dans certaines zones. L'accès de tous à Internet est fondamental car de nos jours c'est souvent la première étape sur le chemin de l'emploi.
Si la liste que je dirige est élue, nous lancerons également le cartable numérique qui va consister à équiper d'une tablette tous les enfants de la ville à partir de l'école primaire. Pourquoi pas à travers un partenariat avec Samsung qui est, comme je le disais, implanté dans la ville et deuxième fabricant mondial de tablettes.

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