I-Tracing s'accorde avec un nouveau fonds pour poursuivre sa croissance

Théodore-Michel Vrangos, Président d'I-Tracing : « Nous pensons qu'il existe un potentiel significatif pour créer un MSSP de premier plan au niveau européen, par croissance organique et par croissance externe ». (Crédit photo : I-Tracing)

Théodore-Michel Vrangos, Président d'I-Tracing : « Nous pensons qu'il existe un potentiel significatif pour créer un MSSP de premier plan au niveau européen, par croissance organique et par croissance externe ». (Crédit photo : I-Tracing)

Oakley Capital se préparer à rejoindre ses homologues Eurazeo et Sagard NewGenlui dans les rangs des actionnaires d'I-Tracing. Les fondateurs et l'équipe de direction du prestataire en cybersécurité réinjecteraient également des fonds dans le cadre de l'opération. Plus de 420 M€ seraient ainsi investis dans l'entreprise.

I-Tracing progresse vite et veut encore accélérer la cadence. Ambitionnant de devenir rien de moins que le champion européen de services de cybersécurité, le prestataire va accueillir le fonds Oakley Capital comme actionnaire, tout en conservant l'appui financier qu'Eurazeo et Sagard NewGen lui lui fournissent depuis mai 2021. Encore soumise à l'obtention des autorisations réglementaire requises, l'opération prévoit aussi que les fondateurs et l'équipe de direction d'I-Tracing réinvestissent également. « Au total, plus de 420 M€ seraient investis », indique le prestataire de services par voie de communiqué de presse.

Un objectif de 150 M€ de CA en 2024

Fondé en 2005 à Paris, I-Tracing aura bientôt plus que doubler de taille depuis 2021. Après avoir dégagé environ 70 M€ de chiffre d'affaires cette année-là, l'entreprise est passée à 90 M€ de revenus en 2022, puis à 115 M€ en 2023. Elle table sur 150 M€ de facturations cette année. Le prestataire sert ses 450 clients (dont 35 entreprises du CAC 40) avec un effectif de 700 experts et un positionnement de guichet unique, censé répondre à tous les enjeux de cybersécurité : Cyberdéfense, détection et intervention managées (MDR), gestion des identités et des accès, sécurité du cloud, protection des données, audit... La société dispose d'un SOC disponible en 24/7, qui fait appel à des équipes présentes dans plusieurs régions du monde pour opérer en mode « follow-the-sun ».

Miser sur la croissance organique et externe

À l'heure actuelle, I-Tracing dispose de filiales au Canada, à Hong Kong, en Malaisie, en Chine, en Suisse et au Royaume-Uni. Avec le soutien d'Oakley Capital, d'Eurazeo et de Sagard NewGen, le prestataire de services disposerait de ressources nécessaires, notamment pour réaliser des acquisitions ciblées et étendre encore sa présence géographique. « Nous pensons qu'il existe un potentiel significatif pour créer un MSSP de premier plan au niveau européen, par croissance organique et par croissance externe », indique Théodore-Michel Vrangos, Président d'I-Tracing.

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