HP Services concentre ses efforts sur l'infrastructure

HP Services maîtrise les services autour de l'infrastructure et sous-traite l'applicatif.

HP Services est en pleine phase de mutation et donc d'industrialisation de ses services avec comme point d'entrée, être un interlocuteur unique pour la gestion du SI en entreprise. En effet, HP Services représente déjà 15% du chiffre d'affaires du groupe mondial avec 15,5 Md de dollars dont 1,2 Md$ de bénéfices. «Nous avons réalisé 12 % de croissance en un an essentiellement grâce à l'infogérence et à l'activité conseil et intégration. Notre défi est de faire connaître HP en tant que fournisseurs de services», rapporte François Bonifacio, vice-président de HP et directeur général de HP Services France. Sur le marché français, selon le cabinet PAC, HP occupait, avec 3% de parts de marché la quatrième place dans les services en 2004 derrière IBM, Atos Origin et Capgemini. Cela n'empêche pas par exemple pour HP de travailler avec Atos Origin sur des projets communs autour de l'Itanium. Les activités infogérence et conseil et intégration sont donc les priorités de développement de HP Services dont la croissance se fera à la fois via la recherche et développement du groupe mais aussi par des acquisitions de société. Par exemple, HP a racheté en septembre 2005 la société Peregrine Systems spécialisée dans les solutions d'inventaires et de la gestion d'assistance qui ont été intégré à l'offre OpenView de HP. Cependant, l'activité de HP Services tourne essentiellement autour de l'infrastructure et peu sur l'applicatif. Cette stratégie est justifiée par HP qui préfére travailler sur l'applicatif avec des partenaires éditeurs, SSII et ISV. «Dans les deux à trois ans, il n'est pas prévu que HP Services se développe en solitaire sur l'applicatif» note François Bonifacio. Plus de 20% des revenus de HP Services proviennent des partenaires qui comptent une part importante de contrats de supports. HP Services compte aussi renforcer ses liens avec des partenaires locaux afin de mieux cibler les PME nombreuses et très spécialisées en région. «Notre intention n'est pas de concurrencer les petites et moyennes SSII régionales qui connaissent parfaitemant leur tissu économique, mais plutôt de travailler avec elles sur certains projets», explique François Bonifacio.

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