Econocom veut intégrer le Top 20 des prestataires de services IT en France

La SSDI entame un plan stratégique à trois ans qui doit lui permettre d'élargir son portefeuille de prestations pour mieux cibler les entreprises européennes de 500 à 5000 postes. Dans l'Hexagone, sa mise en oeuvre est confiée à Luc De Clerck qui succède à Jean-Luc Melet à la tête de l'activité services d'Econocom France.

En croissance constante depuis plusieurs années (hormis en 2009), le chiffre d'affaires du Groupe Econocom dans le domaine des services IT représentait 14% de ses revenus globaux en 2011, soit 223 M€. Un résultat que le groupe belge pense pourvoir encore largement améliorer. Depuis le début de l'année, il a en effet commencé à déployer un plan de développement à trois ans de son activité services dans l'ensemble de ses filiales. « En France, Econocom évolue aux alentours de la quarantième place du classement des prestataires de services établi par Pierre Audoin Consultants. D'ici 2016, nous voulons être positionnés dans le Top 20 », indique Luc De Clerck, le nouveau responsable des services d'Econocom pour l'hexagone. Successeur de Jean-Luc Melet, l'ex directeur général d'Econocom Managed Services qui a quitté l'entreprise, c'est à lui que revient la mission de réorganiser l'activité services d'Econocom France.

Elargir l'offre au cloud, à l'applicatif et à la virtualisation

Pour ce faire, l'homme va notamment développer le portefeuille de services proposés par Econocom France. A l'heure actuelle, la SSDI est principalement connue pour ses prestations autour du poste de travail et dans la maintenance des matériels présents dans les centres d'hébergement. « Nous allons créer des offres dans les domaines du cloud computing, de l'applicatif et de la virtualisation du poste de travail », explique Luc De Clerck. La prise de participation d'Econocom dans la société belge Centix, un spécialiste de la virtualisation des postes de travail et des serveurs, constitue, de fait, un atout pour aller dans ce sens. L'élargissement de son offre de services doit permettre à la SSDI de mieux cibler les entreprises de 500 à 5000 postes dotées de plusieurs sites en Europe. Dit autrement, le groupe ne veut pas se contenter de répondre à certains besoins de ces clients mais souhaite devenir leur partenaire informatique sur le long terme, ce qui implique une capacité à répondre à des problématiques plus diverses que celles qu'il traite aujourd'hui.

Recruter 150 à 200 ingénieurs spécialisés

Toutes ces évolutions voulues par Econocom vont s'accompagner d'une réorganisation de ses ressources humaines, tant sur le plan technique que commercial. Econocom ainsi lancé un plan de recrutement de 150 à 200 ingénieurs spécialisés qui vont venir s'ajouter aux 1200 personnes qu'emploie l'activité services d'Econocom France. Cinquante des recrutements d'ingénieurs prévus ont été déjà réalisés dans le courant du premier trimestre 2012. Sur le plan des forces de vente, l'objectif d'Econocom repose sur l'embauche de 5 à 10 nouveaux commerciaux spécialisés, par exemple dans le cloud Computing.

Reste désormais à voir qu'elles seront les retombées de la nouvelle stratégie d'Econocom dans les services. L'entreprise pense qu'elle a d'autant plus de chance de payer que peu d'acteurs se positionnent tel qu'il souhaite le faire sur le segment des entreprises européennes de 500 à 5000 postes. « Un IBM Global Services ou un Steria ont une taille trop importante pour toucher ce type de clients », conclut Luc De Clerck.

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