Econocom finalise le rachat d'ECS


A égalité en France, complémentaires ailleurs

Complémentarité également en termes géographiques. Par exemple en Italie, en Grande-Bretagne et en Allemagne, où Econocom est faiblement présent par rapport à ECS. En Italie, ECS est à 217 ME, Econocom à 30, en Grande-Bretagne ECS se situe à 51 ME, Econocom à 3, en Allemagne, ECS est à 76 ME, Econocom à 5. En France, les deux entreprises sont pratiquement à égalité, 386 ME pour ECS, 370 pour Econocom, en Espagne 50 pour le premier nommé, 36 pour le second. Aux Pays Bas, en revanche, Econocom est à 316 ME, ECS à 35. Dans certains pays, seul ECS est présent : la Pologne avec 25 ME, l'Autriche 8, la Bulgarie 8, l'Irlande 2. ECS est également présent au Maroc, aux Etats-Unis et en Chine. Econocom possède un centre de services au Maroc.

Le nouveau groupe aura un CA annuel de 1,6 milliard d'euros (sur la base des chiffres 2009), 840 venus d'ECS, 760 d'Econocom. L'Ebitda est de 28,1 ME pour ECS, de 31 ME chez Econocom. La composition du capital de la nouvelle société laisse apparaître Jean-Louis Bouchard à 45%, Bestinver (un fonds espagnol) à 14%, la société Générale revient avec 9%, le flottant est de 32%.

Après la phase d'intégration, le nouveau groupe devrait s'atteler au rééquilibrage entre ses activités. Les services financiers vont occuper au départ une place prépondérante avec 73% du CA, les services managés 14%,les produits et solutions 11%, les services télécoms 2%. Econocom veut aboutir à « un spectre de métiers plus équilibré » selon Galliane Touze. Elle procèdera également à l'optimisation des coûts. Mais sans licenciements.

Les méthodes Econocom que ce soit en gestion interne ou en commercialisation ont fait leurs preuves et devraient guider le rapprochement. La société est au milieu de son plan stratégique à 5 ans, celui de la période 2008-2012. Un plan qui semble insensible aux soubresauts de la crise économique et au rachat d'ECS.

(*) Econocom a également racheté deux petites structures, celles de deux de ses agents, l'un souhaitant partir en retraite, l'autre développant une activité dans l'aéronautique qui devint une b.u. d'Econocom.

 

Des semestriels en progression de 4,4%

Econocom a réalisé 4,4% d'augmentation de son chiffre d'affaires sur les six premiers mois de l'année avec 361,3 millions d'euros (ME). L'an passé le 1er semestre se concluait avec un CA de 346 ME en hausse de 2,2%. En termes de rentabilité, la société présente cette année un résultat opérationnel courant de 10,7 ME en progression de 17%. Le résultat net consolidé se monte à 6,2 ME en hausse de 2,7%.

Par activités, les chiffres sont plus contrastés. Les services financiers (185,2 ME) progressent de 6,9%, la partie produits et solutions de 4,2% à 99 ME, les services managés baissent de 7,9% à 59, ME, les services télécoms bondissent de 31,6% à 17,9 ME. Côté rentabilité (résultat opérationnel courant), en revanche, les quatre activités progressent ou restent stables : les services financiers de 7,4%, produits et solutions de 1,5%, services managés +1,8%, les services télécoms de 1,1% (c'était le seul secteur en baisse au 1er semestre 2009, de 0,4%). Globalement, ce résultat opérationnel courant est en hausse de 10,7%, contre 9,2% un an auparavant.

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