Thierry Meynlé, PDG de Divalto : « En 2013, nous avons fait plus d'investissements que jamais .» Crédit Photo : D.R.
Le chiffre d'affaires de l'éditeur français de logiciels de gestion a enregistré une croissance à deux chiffres en 2014. Pour assurer la commercialisation de son catalogue qui s'est considérablement élargi ces dernières années, Divalto gère aujourd'hui quatre canaux de distribution présentant tous des problématiques différentes.
Thierry Meynlé est un PDG satisfait. Divalto, l'éditeur de solutions de gestion qu'il dirige, a publié pour 2013 un chiffre d'affaires en progression pour la 12ème année consécutive. Précisément, l'entreprise a clôturé son dernier exercice sur des revenus en hausse de 13% à 14,9 M€. Cette hausse d'activité est due pour moitié à de la croissance organique. Elle provient, pour l'autre moitié, du rachat de l'activité d'édition de logiciels de mobilité et de portails collaboratifs de l'intégrateur alsacien RBS en février dernier. En hausse de 4%, le résultat opérationnel de l'éditeur a connu une hausse bien plus modérée que ses facturations. « En 2013, nous avons fait plus d'investissements que jamais, justifie Thierry Meynlé. Outre l'acquisition d'actifs de RBS et l'intégration de ses 23 collaborateurs dédiés à cette activité, nous avons également élargit notre force de vente. »
De quatre membres en 2012, les effectifs commerciaux de l'éditeur sont en effet passés à 9 personnes l'an dernier. Six d'entre elles sont déployées en région, tandis que trois autres effectuent un travail sédentaire au sein du siège de Divalto tout près de Strasbourg. L'accroissement de cette équipe d'animation et de recrutement des partenaires de l'entreprise tient notamment au fait que son réseau de distribution s'est considérablement étendu, en particulier ces deux dernières années. « Nous avons recruté 60 nouveaux partenaires en 2012 comme en 2013, détaille Thierry Meynlé. Notre réseau de distribution comporte aujourd'hui plus de 300 sociétés. » Plus dense, ce réseau de distribution est également devenu plus hétérogène, du fait des rachats effectués par Divalto ces dernières années et des diversifications de son offre menées en interne.
Le SaaS pèse 2 M€ chez Divalto
Désormais, le catalogue de solutions de l'éditeur est constitué de 5 grandes composantes. L'ERP Infinity en est la brique historique. Depuis son lancement il y a 15 ans, ce progiciel initialement dédié aux PME n'a cessé de monter en gamme pour cibler aujourd'hui les grandes PME et les ETI. Afin de ne pas laisser la cible initiale de ce produit sans alternative, l'éditeur a développé par la suite le logiciel iZy , un « Infinity Light », pour les entreprises de 10 à 15 postes. En 2010, la diversification de l'offre s'est poursuivie par le rachat d'Idylis et de ses solutions de comptabilité et de facturation en mode SaaS. Quant au rachat récent de RBS, il a permis à Divalto d'ajouter les applications DS-Agileo (workflow et travail collaboratif) et DS-Mobileo (application de gestion mobile fonctionnant en mode déconnecté) à son portefeuille de solutions.
Dans le domaine du cloud, où Divalto propose donc Idylis et une version hébergée de son ERP Infinity, l'éditeur a réalisé environ 2 M€ de chiffre d'affaires en 2013.
«Sur la base de notre catalogue étendu nous travaillons aujourd'hui avec quatre réseau de distribution distincts. Il y a les revendeurs les plus gros, ils sont une trentaine, qui commercialisent Infinity et éventuellement DS-Mobileo et DS-Agileo. Viennent ensuite nos 150 revendeurs « volume » qui se concentrent sur iZy . La diffusion d'Idylis est assurée par un peu plus de 60 sociétés qui sont des apporteurs d'affaires dans leur grande majorité. Vient enfin le réseau qui commercialise les offres issue de RBS, principalement DS-Mobileo », détaille Thierry Meynlé. S'agissant des logiciels issus du rachat de RBS, Divalto partait de zéro en termes de vente indirecte, puisque l'intégrateur commercialisait lui-même ses solutions. Depuis, 10 revendeurs totalement étrangers au réseau de distribution préexistant chez Divalto ont été recrutés autour de ces produits.
Encore une croissance à deux chiffres attendue cette année
En 2014, l'éditeur ne compte pas réaliser de nouvelles acquisitions et ne pourra donc compter que sur une croissance organique de son activité. Ce qui ne l'empêche pas de tabler sur une nouvelle progression à deux chiffres de ses revenus. Cette confiance vient notamment du fait que la facturation de très gros contrats à cheval entre 2013 et 2014 a été reportée à cette année. « Il s'agit de gros dossiers que nous n'aurions pas signés s'il nous avait manqué une seule composante de notre offre actuelle », précise Thierry Meynlé. Une preuve, selon lui, que la façon dont Divalto a progressivement fait évoluer et diversifié son catalogue est allée dans le bon sens pour coller aux besoins des décideurs informatiques.
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