« Nous progressons à un rythme bien plus élevé que les 39% de hausse enregistrés par le marché français des services de mobilité l'an dernier », se réjouit Thierry Davigny, le fondateur de Digitim. Crédit photo : D.R.
Le prestataire de services spécialisé dans la mobilité Digitim a enregistré 4,6 M€ de facturations l'an dernier. Ce chiffre est appelé à fortement progresser en 2019, grâce, notamment, à une montée en puissance de ses ventes indirectes.
Les choses continuent d'évoluer dans le bon sens pour Digitim. Pour sa troisième année d'activité, la société de services spécialisée dans la mobilité (smartphones et tablettes) a dégagé 4,6 M€ de chiffre d'affaire contre 3,1 M€ en 2017. « Nous progressons à un rythme bien plus élevé que les 39% de hausse enregistrés par le marché français des services de mobilité l'an dernier », se réjouit Thierry Davigny, le fondateur de Digitim, qui se réfère à IDC. Le dirigeant se félicite d'autant plus de l'exercice écoulé qu'il a permis au prestataire d'être, comme prévu, bénéficiaire pour la première fois. Celui-ci n'indique pas le niveau de rentabilité nette atteint mais précise néanmoins que l'excédent brut d'exploitation se situe à 250 K€.
36% des revenus proviennent de ventes indirectes
Digitim tire la majeure partie de son chiffre d'affaires et de sa marge de la fourniture de ses prestations de services. En 2018, cette activité a assuré 57% de ses revenus, sachant que les services managés représentent 70% de la part des services. De fait, la revente de smartphones et de tablettes lui assure 43% de ses facturations. Digitim fournit son offre aux grands comptes en contractualisant directement avec eux ou en étant positionné par des partenaires (constructeurs, opérateurs, prestataires IT) sur des projets. Cette dernière approche a été à l'origine de 36% de ses revenus annuels. Selon toute vraisemblance, elle devrait devenir encore plus porteuse puisque Digitim a récemment recruté une responsable des ventes indirectes en la personne d'Edwige Mailleron. Son travail d'élargissement et de gestion du réseau de partenaires doit contribuer à l'objectif de 8 M€ de chiffre d'affaires que le prestataire s'est fixé pour cette année.
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