Le siège de DFM à Créteil dans le Val-de-Marne.
L'intégrateur francilien présent sur les marchés de la bureautique, de l'informatique et des télécoms lève 1,5 M€ auprès de BPI France. Objectif : poursuivre sa stratégie de croissance externe intensive et s'attaquer à des cibles plus importantes.
Le revendeur et intégrateur francilien DFM reçoit le soutient de BPI France qui injecte 1,5 M€ dans son capital. L'établissement public devient ainsi actionnaire de l'entreprise à hauteur de 12,5%, avec la possibilité de faire monter cette participation à 17% voire 18% s'il exerce les 500 K€ d'obligations convertibles qu'il a reçu. Grâce à cet appui, DFM va pouvoir poursuivre sa stratégie de croissance externe intensive sans en passer par un recours à l'endettement qu'il avait privilégié jusqu'ici. Depuis 2010, la société basée à Créteil a réalisé pas moins de cinq acquisitions. « Le recours à la dette permet de maintenir une complète autonomie des actionnaires d'origine mais a aussi ses limites. Nous en étions arrivés à un point où nous avions le choix entre ralentir la cadence de nos rachats ou au contraire l'accélérer en ouvrant notre capital, avec de surcroît la possibilité de mener des opérations de plus grande envergure », explique Dan Djorno, co-fondateur de DFM.
Crée il y a 12 ans, DFM a la particularité de proposer des prestations très diversifiées aux TPE et aux PME. Outre une filiale dans la bureautique, son métier d'origine, l'entreprise exploite également une filiale télécoms (intégration de PABX et opérateur en marque blanche) depuis 2007 ainsi qu'une autre structure spécialisée dans l'informatique (infogérance et réseaux) fondée en 2009. Ces activités regroupent 70 collaborateurs dont 25 composent la force de vente du groupe. Lors de l'exercice 2012-2013 de DFM, la vente de copieurs Canon et Sharp a contribué à hauteur de 10,5 M€ à ses 15 M€ de chiffre d'affaires global. Les filiales informatique et télécoms ont réalisé respectivement 1,5 M€ et 2,5 M€ de facturations.
Une prochaine acquisition en vue, toujours en Île-de-France
L'activité bureautique de DFM a déjà été renforcée par deux acquisitions dont celle de JLS Bureautique pour 1,7 M€ en janvier 2014. L'entreprise a également fait ses emplettes sur le marché des télécoms avec la reprise de deux petits intégrateur de PABX. « L'arrivée de BPI dans notre capital nous permet de mener actuellement des discussions avancées pour le rachat d'une société qui réalise entre 3 et 5 M€ de chiffre d'affaires dans la vente de copieurs, se félicité Dan Djorno. Nous commençons également à étudier des dossiers de sociétés présentes sur le secteur informatique. » Pour l'heure, DFM n'a pas encore élaborée de stratégie pour étendre son activité hors de l'Île-de-France. « En concentrant nos activité dans la région, nous pouvons réaliser des économies d'échelle entre nos différentes structures et acquisitions, explique Dan Djorno. Allez en régions nous imposerait d'ouvrir une agence avec les frais associés. Néanmoins, nous serons certainement amenés à étendre notre territoire hors de l'Île-de-France d'ici trois à cinq ans. »
Pour son exercice 2014-2015, DFM prévoit de dégager 17,5 M€ de facturations, soit 14% de plus que lors des douze mois précédents. Une progression d'activité nourrie par les acquisitions de la société sans lesquelles sa croissance organique s'élevait à entre 3 et 4% lors de l'exercice 2012-2013.
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