Le fondeur américain Intel a tenu deux comités extraordinaires à Paris et à Sophia Antipolis suite auxquels 750 suppressions de postes auraient été annoncés. Le site de Toulouse employant 280 personnes devrait fermer en 2017, tout comme ceux de Meyreuil-Aix-en-Provence, Sophia-Antipolis ainsi que Montpellier.
Coup dur pour les salariés d'Intel. Après l'annonce en avril dernier par le CEO du fondeur américain Brian Krzanich de la suppression de 12 000 emplois, on attendait les répercussions sur les différentes entités géographiques. Et la France n'est malheureusement pas épargnée d'après les informations qui ont pu fuiter de deux comités extraordinaires qui se sont tenus à Paris et Sophia Antipolis.
D'après France Bleu Toulouse, Intel a en effet pris la décision de fermer son site de recherche et développement toulousain qui emploie 280 personnes. « Les premières lettres de licenciement pourraient partir en janvier 2017 », fait savoir notre confrère. Mais ce n'est pas tout puisque les sites de Meyreuil-Aix-en-Provence, de Sophia-Antipolis, de Nantes et de Montpellier seraient aussi concernés par une fermeture. Sur le territoire, près de 750 postes seraient supprimés, représentant les trois-quarts des effectifs du groupe en France.
Contacté par la rédaction, un porte-parole d'Intel n'a pas voulu confirmer ces informations : « Intel continue ses opérations en France pour accompagner la transformation de la société, dans une entreprise qui motorise le cloud et des milliards d'objets connectés. Le patron d'Intel a annoncé au mois d'avril une restructuration mais nous n'avons pas d'informations spécifiques quels que soient les pays. »
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