Michael Dell travaille actuellement à la cession d’actifs de la société qu’il a fondée en vu de la désendetter pour finaliser le rachat d’EMC.
Le chiffre d'affaires de Dell pour le second trimestre de son exercice en cours a baissé de 6% pour représenter 14 Md$. En 2014, l'entreprise avait vu ses revenus croître de 5% mais son résultat opérationnel s'était replié de 20% environ.
Dell a tout récemment communiqué sur ses résultats financiers au sein d'une note adressée à la SEC, le gendarme de Wall Street, en vue du rachat d'EMC. Le fabricant n'avait pas donné de détails sur son bilan depuis la fin 2013, date à laquelle ses actions avaient cessée d'être cotées en bourse suite à son rachat par Michael Dell et Silver Lake Partners. Les données dévoilées montrent qu'au deuxième trimestre (clos en juillet) de son exercice en cours, l'entreprise a vu ses revenus baisser de 6% à 14 Md$ par rapport à la même période en 2014.
En revanche, l'ensemble de son exercice précédent s'était achevé sur un chiffre d'affaires en hausse de 5%. Une croissance qui tranche avec les baisses de revenus enregistrées par ses concurrents IBM (-6%) et HP (-7%) en 2014. Néanmoins, le dynamisme d'alors de Dell n'a pas eu d'impact positif sur son résultat opérationnel, passé de 4 Md$ en 2013 à 3,2 Md$ l'an dernier.
Les liquidités plus basses qu'avant l'arrêt de la cotation du titre Dell
La divulgation de ces informations financières intervient à un moment où Dell travaille sur une importante réorganisation de ses activités visant à réduire fortement son endettement avant de racheter EMC. Durant les deux années passées, le fabricant avait déjà remboursé pour 4,5 Md$ de dettes. L'inconvénient est que ces paiements ont réduit les liquidités de l'entreprise qui sont aujourd'hui moins importantes que celles dont elle disposait avant que ces actions ne soient plus cotées.
Il n'est donc pas surprenant que Dell cherche à vendre certains de ses actifs pour financer une partie des 67 Md$ nécessaires à l'acquisition d'EMC. La vente de sa division SecureWorks pourrait lui permettre d'empocher 2 Md$. Quest Software, SonicWall et Perot Systems sont également susceptibles d'être cédés. Cette dernière entreprise avait été rachetée en 2009 pour 3,9 Md$. Et pour réduire la taille du rachat d'EMC, ce dernier pourrait céder sa division RSA Security.
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