Rodolphe Moreno était directeur de VMware en EMEA avant de prendre la vice-présidence de Deep Instinct en Europe du Sud. Crédit photo : Deep Instinct
L'éditeur américain Deep Instinct a commencé à s'implanter sur le vieux continent à la fin 2020. En Europe du Sud, il dispose aujourd'hui d'une équipe de 12 personnes, d'un distributeur à valeur ajoutée, et recrute actuellement ses premiers partenaires.
Déjà très concurrentiel, le marché européen de la cybersécurité le devient un peu plus. A compter de la fin 2020, l'américain Deep Instinct a commencé à s'attaquer au vieux continent en y déployant ses premières troupes. Fondé en 2015 par Guy Caspi, Eli David et Nadav Maman, cet éditeur d'origine israélienne se focalise sur la protection des endpoints. En Europe du Sud, il a confié son développement à Rodolphe Moreno, recruté en tant que vice-président dans la région en janvier dernier. L'homme était précédemment directeur de VMware pour l'EMEA. Basé en France, il disposait à son arrivée d'une équipe de quatre personnes élargie à douze collaborateurs aujourd'hui.
Une réduction de 99% des faux-positifs revendiquée
Le coeur de la technologie de Deep Instinct repose sur l'intelligence artificielle et, plus précisément, le deep learning. Motorisée par les algorithmes créés par ses informaticiens, sa solution est disponible depuis 2017. Elle peut identifier et stopper des virus connus, et surtout ceux qui n'ont pas encore été documentés. Cibler des virus encore peu connus est devenu une priorité pour les entreprises, à mesure que la cybercriminalité se développe. Une tâche pour laquelle les antivirus classiques ne sont plus suffisants. En termes de performances, l'offre pour endpoints de Deep Instinct est théoriquement capable d'identifier et de stopper des attaques en 20 millisecondes, tout en réduisant de 99% les faux-positifs, au grand bonheur des SOC. Elle a notamment séduit hp qui l'embarque en OEM sur ses PC portables depuis le printemps 2019.
Opérationnel en Europe du Sud depuis mars 2021, Deep Instinct travaille actuellement à la mise en place de son réseau de partenaires dans la région. Pour mener à bien sa stratégie de ventes à 100% indirecte, l'éditeur recrute parmi les grands intégrateurs de systèmes, les VARS, et les MSSP qui peuvent exploiter sa console de gestion multi-tenant. D'ici la fin septembre, il devrait être en mesure de leur proposer un nouveau programme partenaires. Pour l'heure, néanmoins, Deep Instinct en est encore au stade des discussions avec des revendeurs et prestataires de services IT. « Avant d'ouvrir cette phase de recrutement, nous avons commencé par gagner nous-mêmes une dizaine de clients, afin de démontrer à nos futurs partenaires la validité de notre offre », explique Rodolphe Moreno.
Recruter au moins 5 partenaires d'ici la fin 2021
D'ici la fin de l'année, le vice-président Europe du Sud de Deep Instinct s'est fixé pour objectif de s'entourer de trois à quatre VAR, de deux MSSP de taille importante, et de quelques MSSP de plus petites taille ciblant des marchés verticaux. Ceux-ci seront servis par le distributeur Neovad, avec qui l'éditeur a signé il y a quelque mois. Pour développer leurs ventes des solutions de Deep Instinct, ils bénéficieront aussi de l'accompagnement d'un responsable channel et d'un responsable MSSP qui rejoindront prochainement les équipes de l'éditeur en Europe du Sud.
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