Depuis sa création fin 2017, la société DigitalBuro dirigée par Sylvain Laforêt a recruté six salariés. Crédit photo : D.R.
Pour son second exercice, DigitalBuro devrait dégager près de 700 K€ de chiffre d'affaires. Il cherche désormais à acquérir une entreprise de son profil afin de passer à la seconde phase de son développement.
DigitalBuro deviendra-t-il l'un de ces revendeurs qui comptent sur le marché français ? Difficile de prédire l'avenir mais la société entame en tous cas son parcours sur de bonnes bases. Immatriculée à la toute fin 2017 à Meudon (92), elle a déclaré 225 K€ de chiffre d'affaires sur 9 mois en 2018. Elle se prépare maintenant à clôturer 2019 sur 650 à 680 K€ de facturations. Partie de rien, elle revendique aujourd'hui 90 clients sous contrats et une seconde agence à Bordeaux ouverte quelques mois après sa création.
Être l'interlocuteur unique des clients
Ancien ingénieur commercial d'un revendeur en bureautique racheté par le groupe C'Pro, Sylvain Laforêt est à l'origine de ce projet entrepreneurial. Aidé par un actionnaire purement financier, il décide dès le départ de positionner DigitalBuro sur plusieurs marchés, à savoir la distribution de copieurs Canon et HP (70% des revenus), la téléphonie avec Alcatel, et l'informatique encore une fois avec HP. « Les entreprises de 5 à 20 salariés que je cible apprécient d'avoir un interlocuteur unique pour répondre à leurs besoins en outils de productivité. C'est un de nos points forts, en plus de nos prix serrés et l'aspect relationnel que nous soignons », explique le dirigeant de 33 ans.
Seul au départ à assurer le développement commercial de DigitalBuro et l'installation des équipements chez les clients, Sylvain Laforêt a commencé à chercher du soutien en accueillant un stagiaire au profil commercial trois mois après l'ouverture de la société. Six mois plus tard, deux commerciaux sont engagés. Par la suite, l'homme décide de partir vivre à Bordeaux où il ouvre une agence en septembre 2018. Commence pour lui des navettes régulières entre la capitale girondine et Paris. A bordeaux, la clientèle s'étend (environ 50 clients aujourd'hui), et une secrétaire est recrutée en janvier, rejointe par trois commerciaux en mai. Désormais épaulé sur la plan commercial, le dirigeant s'est en outre déchargé des prestations techniques qu'il sous-traite à des grossistes sur l'ensemble des métiers de DigitalBuro.
Une volonté de croissance externe qui peine à se concrétiser
Pour continuer de faire croître rapidement son entreprise, Sylvain Laforêt a pour projet de racheter un autre revendeur. Sa cible ? De préférence un bureauticien réalisant entre 500 et 800 K€ de chiffre d'affaires n'importe où en France. « Les banques sont prêtes à nous suivre. Le problème est que nous n'arrivons pas à identifier les sociétés en vente avant leur cession », reconnait-t-il. Pour dépasser cette difficulté, il est conscient que développer son réseau de relations dans la profession l'aidera à être informé des opportunités lorsqu'elles sont encore saisissables. En attendant qu'une possibilité de rachat se profile, DigitalBuro travaille aussi sur une offre de création de sites web qui viendrait compléter son catalogue de services actuel.
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