Avanan propose une offre de sécurité multicouche censée délivrer une protection complète pour les solutions cloud telles qu'Office 365, G-Suite, Teams, Slack et d'autres suite collaboratives en SaaS. Illustration : Avanan
Avanan propose une offre de sécurité multicouche sensée offrir qui revendique une protection complète pour les solutions de collaboration dans le cloud.
L'éditeur israélien de solutions de cybersécurité Check Point Software Technologies a mis la main sur son homologue et compatriote Avanan pour 280 M$. Ce dernier se positionne comme spécialiste de la protection des messageries cloud. Sa technologie sera intégrée à l'architecture consolidée de l'acquéreur pour renforcer son offre de sécurité des messageries. Check Point en connait depuis longtemps l'intérêt puisqu'il la propose en OEM depuis déjà trois ans à ses clients.
Un déploiement en un seul click
Basée à New York et fondée en 2015, Avanan propose une offre de sécurité multicouche censée délivrer une protection complète pour les solutions cloud telles qu'Office 365, G-Suite, Teams, Slack et d'autres suite collaboratives en SaaS. Sa plate-forme est conçue pour être déployée en un clic via une interface de programmation d'applications (API). Elle prévient la compromission des e-mails professionnels et bloque le phishing, les logiciels malveillants, les fuites de données, la prise de contrôle de compte et le shadow IT dans toute l'entreprise.
« De plus en plus d'entreprises se tournent vers les plates-formes de messagerie dans le cloud. La messagerie électronique devenant un canal majeur pour lancer des cyberattaques dévastatrices, cette acquisition représente un énorme potentiel, étant donné que les organisations recherchent une nouvelle approche de la sécurité de la messagerie électronique et des suites collaboratives », a déclaré Dorit. Dor, chef de produit chez Check Point.
Les fonds qui ont parié sur Avanan ont eu le nez creux
A l'heure actuelle, Avanan sert 5 000 clients à travers lesquels il protège 2,5 millions de boîtes mail. Entre 2014 et 2018, l'entreprise avait cédé 66% de son capital à différents fonds d'investissement pour 41,4 M$. Le montant consenti par Check Point pour en prendre le contrôle montre l'importante valeur prise par l'éditeur en quelques années. Gil Friedrich, son PDG et co-fondateur, a indiqué de son côté que l'accord avec Check Point marque le début d'un nouveau chapitre dans le parcours de l'entreprise pour réinventer la sécurité de la messagerie : « En fusionnant avec Check Point Software, nous combinons la meilleure technologie d'intelligence artificielle, qui capture les attaques sophistiquées transmises par courrier électronique que tout le monde rate, avec les capacités de sécurité et les renseignements sur les menaces inégalés de Check Point Software. »
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