Broadcom taille dans les équipes de VMware

Broadcom, dont Hock Tan est CEO et président, est coutumier du fait en matière de plans massifs de licenciements. (crédit : Broadcom)

Broadcom, dont Hock Tan est CEO et président, est coutumier du fait en matière de plans massifs de licenciements. (crédit : Broadcom)

Quelques jours après avoir réorganisé les activités de VMware, Broadcom concrétise la finalisation de ce rachat avec un vaste plan de licenciements qui concerne environ 2 000 personnes. Pour l'instant c'est en Californie que les suppressions de postes se focalisent.

Broadcom ne perd pas de temps. Après le feu vert des autorités chinoises qui constituait le dernier grain de sable dans la mécanique du rachat de VMware à 61 Md$, le spécialiste en développement et conception de puces déroule minutieusement son plan. Après avoir réorganisé les activités du géant de la virtualisation et opéré des premiers changements dans sa stratégie de vente, le groupe fait maintenant le ménage dans les effectifs de sa proie. Et pas qu'un peu : le groupe taille en effet dans le vif en prévoyant de supprimer 2 000 postes, dont plus de 1 200 rien qu'en Californie où les doublons entre les équipes de VMware et de Broadcom seraient les plus nombreux.

« Le nombre total d'employés concernés sur le site susmentionné devrait être de 1 267 », a indiqué Jill Turner, vice-présidente des ressources humaines de Broadcom dans une note consultée par San Francisco Chronicle. « Cette mesure n'entraînera pas la fermeture de l'ensemble du site, mais n'affectera que certains employés sélectionnés pour être licenciés. Cette action planifiée devrait être permanente. Les employés concernés n'ont pas le droit de déplacer ou de supplanter un autre employé, et ils ne seront pas rappelés au travail ». Près de 600 autres postes devraient être éliminés dans les États de Washington, du Colorado et de Géorgie. D'autres régions devraient également être touchées mais les détails ne sont pas encore connus.

Le scénario des licenciements chez CA Technologies rejoué

Cette vague de suppression de postes n'est pas vraiment surprenante. Rappelons en effet que suite au rachat de CA Technologies en 2018 pour 18,9 Md$, Broadcom avait quelques semaines plus tard taillé dans les effectifs de l'entreprise en supprimant 2 000 postes. Dans un courriel confirmé par Business Insider, la firme a informé le personnel concerné de la façon suivante : « Broadcom a récemment finalisé l'acquisition de VMware. Dans le cadre de la planification de l'intégration et à la suite d'une évaluation des besoins organisationnels, nous avons identifié les rôles futurs qui seront nécessaires au sein de l'entreprise combinée. Nous avons le regret de vous informer que votre poste est supprimé et que vous serez licencié ».

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