Blue confirme la réussite sa stratégie dans la cybersécurité

L'opérateur télécoms et de services cloud Blue (ex Bretagne Telecom) boucle 2021 sur un chiffre d'affaires de 32 millions d'euros, en progression de 27% à périmètre constant sur un an. Son activité cybersécurité a pesé pour la moitié de ses revenus.

Blue - anciennement Bretagne Telecom - a eu le vent en poupe en 2021. Après avoir croqué l'intégrateur vendéen Océanis et misé sur un arc atlantique de proximité pour se développer, l'opérateur télécoms et de services cloud (mais aussi d'hébergement) a clôturé l'année sur 32 millions d'euros de revenus. Soit une progression à périmètre constant de 27% et de 35% à périmètre courant tenant compte du rachat de l'intégrateur vendéen de services IT Oceanis. Cette croissance s'est accompagnée du recrutement de 25 personnes, portant l'effectif total à 150 collaborateurs.

Le principal contributeur à la hausse des revenus de Blue : la cybersécurité. Cela fait quelques années que la société fait progresser son offre et a franchi un cap en septembre dernier en proposant une offre présentée sous l'appellation Blue Cyber. « Nous avons investi 2 millions d'euros sur la cybersécurité et nous avons décidé de proposer à tous nos clients une offre basée sur les règles de sécurité HDS (hébergement de données de santé) incluant de la double authentification, du Bastion dans les environnements admin, du SOC pour l'analyse de vulnérabilités, du SOAR pour de l'analyse et de la réponse aux incidents, de la supervision 24/7... », nous a expliqué Nicolas Boittin, fondateur et PDG de Blue. « Il y a une vraie conscience des dirigeants d'entreprise sur le risque cyber qui s'accentue d'année en année ». Aujourd'hui la cybersécurité contribue à la moitié des revenus de Blue contre 20% en 2020. Après les certifications ISO 27001 et HDS, l'entreprise espère obtenir le label SecNumCloud d'ici un an environ.

4 millions d'abonnements et un taux d'attrition de 1,5%

Pour 2022, 30 recrutements sont en cours, essentiellement des profils techniques, incluant une dizaine pour l'activité cybersécurité. L'entreprise vise un chiffre d'affaires de 37 millions d'euros (croissance organique), en-deçà des précédentes progressions de revenus. Faut-il y voir un essoufflement ? « On ne peut pas croitre de 20% à chaque fois », concède Nicolas Boittin qui préfère mettre en avant un autre indicateur plus pertinent de son point de vue : « On mesure notre croissance avec les abonnements qui pour nous constituent 99% de chiffre d'affaires, et cette année on en prévoit 4 millions comme l'année dernière, avec un taux de churn proche de 1,5% ».

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