Arès reste stable en chiffre d’affaires et en pertes

(09/01/04) - «Malgré une année 2003 encore plus difficile que la précédente, nous sommes restés constants à peu de choses près». Jean-Jacques Salomon, le directeur général délégué d'Arès commente ainsi les résultats obtenus par la société lors du premier semestre de son exercice fiscal 2003-2004 clos le 30 septembre. Le chiffre d'affaires réalisé lors de cette période s'élève à 221 M€ contre 213 M€ un an plus tôt à la même période. Une progression due aux résultats de la branche progiciels, la seule dont le chiffre d'affaires progresse à 19,6 M€ contre 12,5 M€ un an plus tôt. «Nous avons bénéficié d'une progression des ventes de licences Oracle», explique Jean-Jacques Salomon. Un « optimisme » apparent dont on peut se demander s'il correspond à la réalité. En effet, non contente d'être faible, l'augmentation du chiffre d'affaires global n'a pas permis au chaîniste de faire progresser son résultat net qui, comme à la même période de l'exercice 2002-2003, reste dans le rouge à 1,5 M€. Pour mieux faire jouer les synergies de ces différentes branches, au nombre de cinq jusqu'ici, Arès a entrepris des les regrouper en deux pôles distincts : le pôle technologies regroupe désormais les divisions Architectures et Systèmes d'informations, système et Réseaux ainsi qu'infrastructure et hébergement d'une part. Le pôle métier réunit quant à lui ses divisions solutions progiciels et services. Mais les bénéfices de ces changements destinés à clarifier l'offre de Arès auprès de ses clients ne devrait pas porter leur fruits dès le semestre en cours. Selon Jean-Jacques Salomon, ce dernier devrait en effet «ressembler au précédent».