Le cabinet de conseil IT a dégagé un chiffre d'affaires de 141,6 M€ ainsi qu'un résultat net de 10,9 M€ lors de son exercice 2013/2014, Il espère maintenir la croissance de son activité à haut moins 8% pour son année fiscale en cours.
A en croire Pierre Audoin Consultant, Solucom est désormais le second cabinet de conseil indépendant français. L'entreprise doit sa progression dans le classement du cabinet d'études aux résultats publiés pour le compte de son exercice 2013/2014 (clos le 31 mars). Durant cette période, son chiffre d'affaires s'est apprécié de 8% à 141,6 M€ par rapport aux 12 mois précédents. A périmètre constant, hors acquisition des sociétés Lumens Consultants et Trend Consultant, la croissance de son activité s'établie à +6%. Dans l'un ou l'autre des cas, Solucom a dépassé son objectif de croissance annuelle fixé à +5% en début d'exercice.
Parallèlement à la hausse de ses revenus, l'entreprise a fait croître ses effectifs de 12% pour les porter à 1 327 personnes. Des équipes dont le taux d'occupation a atteint 83% lors de l'exercice 2013/2014, soit un point de mieux que l'année précédente. En revanche, le taux journalier moyen facturé par la société à ses clients est resté stable d'une année sur l'autre à 713 €.
+15% de résultat opérationnel courant
L'ensemble de ces éléments de facturation a permis à Solucom de dégager un résultat opérationnel courant de 18,2 M€, en hausse de 18% sur l'année. Le taux de marge opérationnelle courante ressort ainsi à 12,9% contre 11,9% un an plus tôt. Après prise en compte de divers éléments, dont des frais d'acquisition et de réorganisation, le résultat opérationnel s'établit à 17,7 M€ (+15%). Au final, le bénéfice net de la société sur l'année atteint 10,9 M€ et progresse ainsi de 6%.
S'agissant de l'exercice en cours, Solucom table sur une croissance de son chiffre d'affaires de plus de 8% et sur une marge opérationnelle courante comprise entre 11% et 13% de ses revenus. Même si la visibilité est limitée par l'environnement économique actuel, le cabinet de conseil se veut donc optimiste. Il estime que les grands donneurs d'ordres semblent désormais prêts à rentrer dans un nouveau cycle d'investissements dans leur système d'information.
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