AM Trust rachète ASP 64 qui devient ASP France

Le siège d'ASP 64 à Bassussary, dans le Pays-Basque

Le siège d'ASP 64 à Bassussary, dans le Pays-Basque

Placé en liquidation judiciaire début septembre, ASP 64 vient d'être racheté par AM Trust. Avec l'acquisition de cet éditeur spécialisé dans les solutions de sauvegarde, le revendeur de systèmes d'impression compte étoffer ses offres logicielles et recruter de nouveaux partenaires.

AM Trust vient de racheter ASP 64 via un plan de cession. L'éditeur spécialisé dans les solutions de sauvegarde était en liquidation judiciaire depuis le 9 septembre 2013. L'an dernier, il avait publié un chiffre d'affaires de 10,6 M€ hors filiales. Celui du bureauticien issu de la fusion entre AM Bureautique et Mecabureau s'élevait à 30,5 M€ la même année. Suite au rachat, l'éditeur a été rebaptisé ASP France.

Grace à cette acquisition, AM Trust va enrichir sa brique logicielle. La société proposait déjà des solutions d'éditique et d'archivage mais il lui fallait étoffer ses offres de sauvegarde. « La force d'AM Trust réside dans les services qu'il propose en plus des systèmes d'impression. Nous allons renforcer notre catalogue de prestations avec celles d'ASP France », explique Philippe Gendron, le directeur des activités sud-ouest du groupe et d'ASP France. Pour servir cette stratégie, l'acquéreur conserve 14 employés d'ASP 64, tous techniciens ou membres de la R&D. Les équipes commerciales n'ont pas été retenues.

Suite au rachat, ASP France reste une entité indépendante. Ses services sont désormais proposés en vente directe par AM Trust ou en indirect par des revendeurs. Dans un premier temps, le bureauticien proposera les offres d'ASP France à ses partenaires mais compte aussi profiter de cette différenciation pour en recruter de nouveaux.

Pour l'instant, AM Trust n'a dévoilé aucun objectif commercial pour ASP France. Comme l'explique Philippe Gendron, « l'acquisition est encore toute récente et nous n'avons pas encore été en mesure d'évaluer quels pourraient-être ses résultats». Le fait qu'Aenix et Akzio, les filiales d'ASP France, aient été respectivement vendues et liquidées ne permet pas de se baser sur leurs précédents résultats pour établir une prévision concernant l'éditeur.

 

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