Ancien rédacteur en chef emblématique de Distributique, Pascal Boiron est décédé le 9 janvier. La rédaction salue le grand professionnel de la presse IT et l'homme qu'il était.
Une plume s'est envolée. Le journaliste Pascal Boiron est décédé subitement le 9 janvier à l'âge de 55 ans, emportant avec lui une part de la mémoire du monde de la distribution IT. Toutes les pensées de la rédaction de Distributique accompagnent sa famille et ses proches dans ce moment douloureux. C'est en partie grâce à lui que notre publication existe. En 1997, alors que Distributique devient un hebdomadaire après avoir été un mensuel pendant plusieurs années, c'est à lui que la rédaction en chef du magazine est confiée. Quelques années plus tard, récompensé pour le succès obtenu, il devient l'éditeur de Distributique. Parmi les réalisations auxquelles il a participé au cours de cette période, on retiendra notamment l'emblématique Distributique Expo que l'on peut qualifier de précurseur de ce qu'est aujourd'hui IT Partners.
En 2002, il quitte Distributique pour aller s'installer dans le Sud-Ouest de la France, sans pour autant que le virus de la presse écrite ne le quitte. A cette époque, il crée sa propre agence de presse et ajoute quelques années plus tard à cette activité la rédaction en chef de midenews qu'il occupait toujours avant sa disparition.
A moi comme à d'autres, il a donné sa chance
Pascal, c'était aussi pour celui qui écrit ces lignes une personne qui aura beaucoup compté. En 1998, c'est à lui que je dois mon arrivée à la rédaction de Distributique et par là-même dans le monde du journalisme. A moi comme à d'autres, il a donné sa chance. Ceux qui ont travaillé avec lui garderont l'image d'un grand professionnel, très à l'écoute des revendeurs IT et engagé dans la défense de leurs intérêts. Un facilitateur pour tout, toujours plein d'idée diront aussi certains. C'était aussi un homme pudique, à la fois fin et drôle. Sur ce dernier point, ceux qui se souviennent de ses éditos dans Distributique ne pourrons qu'en convenir. Pascal, enfin, c'était aussi un gentil, un bon vivant avec qui son équipe a eu de nombreuses fois le plaisir de partager des moments de grande convivialité. J'aurais aimé ne pas écrire ces lignes l'ami.
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