-40% d'offres d'emploi dans l'IT depuis le début du confinement

L'Apec relève une forte diminution des offres d'emplois dans l'informatique, un secteur traditionnellement porteur . (Crédit : Pixabay/Geralt)

L'Apec relève une forte diminution des offres d'emplois dans l'informatique, un secteur traditionnellement porteur . (Crédit : Pixabay/Geralt)

Connu pour être l'un des principaux moteurs de l'emploi cadre, le secteur des activités informatiques est fortement impacté par la crise sanitaire. Selon l'Apec, le volume des offres a destination des informaticiens a chuté de 40% depuis le début du confinement.

Habituellement placé au plus haut niveau, le marché de l'emploi des cadres informaticiens fait les frais du ralentissement économique. Dans une note publiée ce jeudi 22 avril, l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) relève en mars une baisse de 40% en moyenne des offres d'emplois dans le secteur des activités informatiques. par rapport à l'an dernier. Du jamais vu pour l'un des principaux secteurs pourvoyeurs de cadres. Cette décrue du nombre de propositions est également observée par fonctions avec un score de - 38% dans l'informatique

Même si le marché de l'emploi des cadres informaticiens est traditionnellement moins sensible aux crises, il est certain que, dans un contexte sanitaire inédit, les 67 000 embauches annoncées en début d'année ne se réaliseront pas en 2020. Selon l'Apec, la santé financière des entreprises risque d'être fragilisée par la crise, ce qui pourrait réduire de façon drastique leurs investissements et de ce fait leurs recrutements. « Certaines entreprises ont choisi de stopper leurs recrutements quand d'autres les reportent, souligne Bertrand Hébert, directeur général de l'Apec dans un communiqué. Dans cette crise sans précédent, notre observatoire de l'emploi cadre reste attentif à leur posture et leurs comportements », précise-t-il.

L'Ile-de-France particulièrement impactée

Dès la sortie du confinement vraisemblablement très progressif, le niveau d'offres d'emploi pourra de nouveau être analysé  par l'organisme qui sera alors en mesure de pouvoir affiner ses prévisions. L'Île-de-France, les Hauts-de-France, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté sont les régions les plus impactées, avec des baisses plus fortes que la moyenne nationale.

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