Les coupes annoncées par Symantec vont impacter des centaines de salariés a Mountain View. (Crédit : Wikipedia)
L'éditeur de solutions de cybersécurité Symantec va se séparer de 230 collaborateurs aux Etats-Unis, suite à la cession de son activité entreprise à Broadcom. Avec 152 licenciements, le site de l'entreprise basé à Mountain View est le plus touché.
Quelques mois après la cession de son activité Enterprise à Broadcom pour 10,7 Md$ en numéraire, l'éditeur de solutions de cybersécurité Symantec vient d'engager un plan de restructuration qui le conduira à supprimer 7% de ses effectifs au niveau mondial. Dans le cadre de ce programme, dont le coût est estimé à 100 millions de dollars, 230 emplois seront détruits outre-Atlantique. Selon le site Infosecurity, les coupes concerneraient quatre sites de l'entreprise basés aux Etats-Unis. Le Worker Adjustment and Retraining Notification (WARN) Act, loi américaine protégeant les droits des salariés, précise de son côté que les derniers départs devraient avoir lieu le 15 octobre 2019.
Aux Etats-Unis, c'est le siège social de l'entreprise, situé à Mountain View (Californie) qui sera le plus touché avec 152 licenciements. Les sites de San Francisco (18 postes supprimés) Springfield - Oregon (24 suppressions) ou Culver City - Comté de Los Angeles (36 emplois détruits) seront moins impactés par ces coupes. Les salariés auraient été prévenus de ces mesures début août. La plupart des fonctions centrales de l'entreprise seront concernées par ces départs mais ce sont les profils techniques qui seront les plus exposés. En effet, selon les documents déposés par Symantec auprès de l'agence du développement de l'emploi (DDE) en Californie, les ingénieurs logiciels et les développeurs d'applications devraient subir ces réductions de plein fouet.
Une possible cession de l'entité grand public
Ces informations font également suite aux rumeurs selon lesquelles l'activité grand public (Norton et les services VPN) de Symantec pourrait être rachetée par les fonds d'investissements Permira Holdings et Advent International. En effet, selon le Wall Street Journal, les deux investisseurs auraient approché l'éditeur pour lui proposer un contrat d'achat de 26 à 27 dollars par action. Si cette opération se réalise, l'activité consumer du spécialiste de la sécurité sera valorisée 16,4 milliards de dollars. Les deux potentiels repreneurs n'ont pas commenté ces informations.
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