La clôture annuelle des comptes : Contrainte ou...opportunité ?

Olivier Avril - Directeur Financier - Acting Finances

Olivier Avril Qu'il s'agisse des services comptables ou de la direction de l'entreprise, la clôture annuelle des comptes est souvent perçue comme une obligation peu contributive à la bonne marche de l'entreprise. Pour certains, elle peut se résumer à la production d'un bilan et d'un compte de résultat pour les services des impôts, le greffe et un banquier.

C'est en fait un ensemble, beaucoup plus complet, qui comprend, outre les documents classiques, une annexe analysant ou détaillant les points principaux, un rapport de gestion, et de nombreuses analyses, à l'image du plan de financement.

Pourquoi la clôture annuelle des comptes peut-elle contribuer à la bonne marche de l'entreprise ?

Il est très fréquent de considérer que la clôture annuelle, c'est «l'affaire» de la comptabilité ou de la direction financière. C'est une erreur ! En réalité, la comptabilité dépend de l'alimentation par les différents départements situés en amont, avec leurs propres outils.

C'est donc l'ensemble de l'entreprise qui est concerné, quelle que soit sa taille. Ne pas en tenir compte, c'est obliger le maillon final à «courir dans tous les sens» pour récupérer tant bien que mal les éléments nécessaires. L'implication de la Direction Générale pour sensibiliser l'ensemble de l'entreprise aux enjeux de la clôture est donc essentielle.

La clôture annuelle constitue donc pour l'ensemble de l'entreprise un bon reflet de la maturité de son organisation et de sa gestion. Chercher à l'améliorer, c'est améliorer son fonctionnement d'ensemble tout au long de l'année.

Très schématiquement, il y a deux modes d'organisation possibles :

  • Le premier consiste à effectuer tout au long de l'année une pratique continue des analyses, contrôles et inventaires comptables qui rend le travail de fin d'exercice presque banal, et qui fait que les résultats sont déjà appréhendés, la clôture ne venant que confirmer les estimations préalables.

  • Le second mode consiste à «attendre» la fin de l'exercice social pour effectuer tous les travaux d'inventaires et d'analyses. C'est alors «la grande agitation comptable» faite de demandes à tous les intervenants, de recherche de documents et de renseignements, d'allers et retours sur des sujets qui devraient avoir trouvé depuis longtemps leur solution. Quelquefois aussi, c'est le temps de quelques «surprises» sur les résultats...

Page suivante (2/2) >


Publicité

Derniers Dossiers

Publicité