En avril, deux fonds d'investissement anglo-saxons ont acquis 37% de l'éditeur de logiciels de gestion français Cegid. Regroupés au sein du holding Claudius Finance, ils ont l'objectif d'atteindre 95% pour faire sortir Cegid de la bourse. Avec ces nouveaux actionnaires, l'éditeur lyonnais compte accélérer à la fois sa croissance organique et sa croissance externe, ainsi que son développement à l'international.
« Accélérer et devenir un groupe international »Au printemps dernier, 37% du capital de Cegid sont passés entre les mains de deux fonds d'investissement anglo-saxons, Silver Lake et AltaOne Capital. C'est une page qui se tourne pour l'éditeur de logiciels de gestion fondé par Jean-Michel Aulas en 1983 et dont vous êtes directeur général. Patrick Bertrand : Tout d'abord, j'ai pu lire ici ou là que Cegid passait sous pavillon anglo-saxon. Si nous avions été rachetés par un éditeur américain, on aurait pu l'exprimer ainsi, mais il s'agit dans notre cas d'un actionnaire financier. Le dit-on de la plupart des groupes du CAC 40 puisqu'une partie de leur actionnariat est composé de fonds anglo-saxons ? Non. Ensuite, le pouvoir de décision de Cegid est en France. Nous n'avons pas été rachetés par un industriel avec le risque, comme on a pu le...
iCet entretien est réservé aux membres
CONNEXIONInscrivez-vous à Distributique et bénéficiez gratuitement des services suivants :
- Accédez à tous les dossiers
de la rédaction - Consultez tous les entretiens
exclusifs de Distributique - Gérez vos abonnements
aux différentes newsletters - Un compte unique sur tous
les différents site IT News Info
Suivez-nous