« Pour gérer une constellation à haute disponibilité, les fréquences ne sont pas non plus très nombreuses », précise Gilles Brégant, le directeur général de l'ANFR
L'eldorado des communications spatiales
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La souveraineté des communications spatiales européennes passe aussi par des fusées ou lanceurs capables de mettre en orbite leurs satellites, mais force est de constater que nous sommes dans le creux de la vague à en croire les différents interlocuteurs présents lors de la table ronde organisée par l'ANFR (Agence nationale des fréquences) le 9 mars dernier. En effet, Ariane n'est pas au mieux de sa forme avec ses retards sur son programme Ariane 6 et son échec sur son lanceur léger italien Vega-C dû à une pièce défectueuse fabriquée en Ukraine, un pays en guerre, alors que cette pièce était auparavant fournie par ArianeGroup. Les fabricants de satellites ne pourront pas non plus se tourner vers le Japon dont la fusée H3 s'est autodétruite début mars, quant à la fusée russe Soyouz (qui a déjà lancé de nombreux satellites OneWeb), l'invasion en Ukraine a stoppé net son exploitation. En attendant Space X a multiplié les lancements en 2022 des satellites Starlink mais aussi ceux désormais du britannique OneWeb (40 satellites déjà lancés par SpaceX en décembre 2022), et va poursuivre dans son élan en 2023 avec ses Falcon 9, tout comme la Chine avec ses fusées Long Marche 5 qui multiplie aussi, de son côté, les lancements de ses propres satellites. Cela dit, les européens n'ont pas dit leur dernier mot, des startups s'engagent aussi à créer des lanceurs concurrents de Space X comme Isar Aerospace, une entreprise allemande qui prévoit un vol inaugural de sa fusée Spectrum dès cette année, comme le français MaiaSpace, filiale d'ArianeGroup qui planche également sur un lanceur réutilisable ou encore comme les startups Latitude et HyPrSpace, toutes deux également françaises, qui prévoit des lancements de leurs fusées respectives Zéphyr et OB1-MK1/MK2 en 2024 et 2026.
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