
« Nous ne nous voyons pas comment assurer une efficacité avec un système de refroidissement par air », indique François Salomon de Schneider Electric. (Crédit Schneider)
« Nous ne nous voyons pas comment assurer une efficacité avec un système de refroidissement par air », indique François Salomon de Schneider Electric. (Crédit Schneider)
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Fabrice Coquio, président de Digital Realty France et senior vice-président pour la région méditerranée, tient aujourd'hui à relativiser sur les usages liés à la GenAI, rares sont encore les besoins de densité à 50 kW. « Nous répondons d'abord aux besoins de nos clients, très récemment, nous avons été contactés par une grande banque dont les besoins ne dépassent pas les 2 kW » et de poursuivre : « certains modèles d'entrainement de l'IA réclament effectivement de la haute densité mais il ne faut pas non plus en faire une généralité ». Selon nos interlocuteurs, l'avenir est plutôt aux datacenters hybrides mélangeant plusieurs technologies de refroidissement en fonction des usages des entreprises. Le fait de provisionner des VM pour des besoins classiques ne nécessite sûrement pas un système de refroidissement liquid cooling onéreux dans le datacenter. A l'opposé, l'entrainement de la GenAi, très gourmande en ressources de calcul et de capacités de stockage fait appel à des GPU dans l'accélération des tâches sur des grands ensembles de données, là le liquid cooling s'impose pour refroidir le datacenter. Et, pour des densités très élevés, il est tout à fait envisageable de combiner plusieurs systèmes de refroidissement, par exemple un dispositif DLC qui refroidit les puces, lesquels sont fixés sur des serveurs immergés dans un bain d'huile. De la pure spéculation technologique, pas si sûre.
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