Octobre - 150 boutiques Orange vont fermer, The Phone House, Carrefour, Darty déjà impactés par Free Mobile

Mi-janvier, Free lançait son offre mobile, l'agressivité commerciale et les cafouillages du réseau une fois passé, les effets sont évidents. Chaque concurrent doit se remettre en cause, commercialement mais aussi en termes d'emploi, avec un gouvernement qui ne sait que faire, même s'il sait quoi dire.

Révélé par la CFE-CGC UNSA, le plan de fermeture de 150 boutiques de France Télécom ne devrait pas entraîner de licenciements. Etalé sur trois à cinq ans, il devrait se faire par redéploiements d'effectifs. Les salariés seront incités à rejoindre d'autres boutiques ou d'autres services de l'opérateur dominant. Incités, mais incités comment ? C'est la première question.

Sans aller jusqu'à rappeler un passé récent et les suicides chez France Télécom, la question du redéploiement n'a rien d'évidente. France Télécom compte deux sortes de boutiques. Des boutiques en propre, soumises à un accord d'accompagnement national en cas de mutation du salarié. Des boutiques de sa filiale Générale de Téléphone (qui gérait les ex boutiques Photo Station / Photo Service, rebaptisées Orange), elles sont 280, où n'existe pas un tel accord. En clair, les salariés des boutiques en propre recevront un dédommagement, pas les autres, pourtant soumis à la même politique. Les premiers ont également plus de facilité à être redéployés étant donné la capillarité du réseau de boutiques Orange.

Pas les mêmes droits

Autre différence, les droits des salariés ne sont pas les mêmes dans les deux réseaux. Convention collective, salaires, congés, classification : tout diffère. Dans ces conditions, des personnels de la Générale de Téléphone peuvent-ils être intégrés dans des boutiques en propre de France Télécom et réciproquement ? Des pressions iront-elles au-delà du raisonnable pour que l'encadrement obtienne des « résultats » en termes de transferts ?

Le plan annoncé en interne ne manque pas de bizarreries, il passe par la fermeture de points de vente dans les zones urbaines, remplacés par des implantations, soit en zone rurale, soit dans les centres commerciaux. Il porte sur 150 boutiques dans le réseau en propre. Les chiffres pour la filiale Générale de Téléphone ne sont pas encore connus. Autre surprise, des boutiques rentables peuvent être dans le projet de fermeture. « Des boutiques rentables de la Générale de Téléphone sont fermées au profit d'agences France Télécom pourtant plus couteuses en fonctionnement » note même le syndicat !

Un effet de l'arrivée de Free Mobile

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