Faut-il tolérer ou pas les outils personnels en entreprise ?

Un tiers des DSI sont réfractaires aux outils personnels pour accéder au SI de l'entreprise. Ils sont près de la moitié à tolérer ces usages s'ils sont accompagnés d'une charte, selon une étude IDC commandée par IBM.

IDC et IBM ont choisi de confronter examiner les points de vue des utilisateurs et des directions informatiques en conduisant une enquête sur les usages en entreprise des  terminaux mobiles personnels ou professionnels*  Elle montre d'abord que 67% de personnes interrogées font usage de leurs smartphones personnels dans le cadre de leur travail, et ce, à hauteur de 27% du temps d'utilisation de leur équipement.  Les salariés utilisent leurs terminaux mobiles personnels pour accéder principalement à leur messagerie électronique et à l'agenda : 7% consultent leurs mails et 66% leur agenda avec leurs smartphones et 47% via leurs tablettes.

« Les résultats de cette étude montrent bien l'importance du phénomène de consumérisation dans l'IT », a souligné Nathalie Feeney, Senior Research Analyst, IDC France. Les DSI doivent donc faire face à de nouveaux défis et enjeux suite au succès des applications mobiles. »

66% des DSI craignent les problèmes de coûts

Dans le cas où cette tendance viendrait à se développer, Un tiers des DSI refusent l'utilisation des environnements personnels pour accéder au système d'information de l'entreprise. Près de la moitié sont prêtes à tolérer ces usages en les accompagnant d'une charte de régles d'utilisation. Seules 18% prônent l'intégration de ces environnements au sein du SI.

Une grande majorité des utilisateurs et des responsables informatiques voit dans l'usage des smartphones et des tablettes des avantages en termes de réactivité et de productivité. Les DSI mettent également en avant les bénéfices pour les utilisateurs, avec 70% qui pensent que leur utilisation améliore l'engagement et les interactions avec les clients, et 67% à estimer qu'elle renforce l'image innovante de l'entreprise.

Reste que les DSI ont une image partielle de ces nouveaux usages. Ils sont 76% à ne pas voir les bénéfices de la mobilité. 68% d'entre eux citent le problème de l'adaptation des applications existantes aux nouveaux systèmes d'exploitation. 66% mettent en avant les coûts associés au développement d'applications, 65%, les coûts de développement d'infrastructure  et 56% craignent des risques de pertes de données (par perte ou vol du terminal ou par attaques logiques).

L'appstore  très demandé

L'étude fait émerger plusieurs pistes de solutions pour les directions informatiques. La mise en place d'une boutique en ligne (un store applicatif), avec 64% des salariés favorables à son utilisation,  6% de responsables informatiques indiquant en avoir déjà mis en place et 14% ayant projeté de le faire d'ici 12 à 18 mois. Autres solutions proposées par les salariés :  posséder un outil de travail léger (88%), séparer l'environnement personnel du domaine professionnel (74%),  posséder un outil de travail unique, multifonction (65%), et disposer d'un accès simple au SI (55%).

Pour permettre d'évaluer ses technologies expérimentales de développement d'applications mobiles, IBM propose de télécharger des exemples de code et des biblioyhèques rassemblées dans sa Mobile Technology Preview. « IBM a concentré ses efforts sur des standards ouverts, tels que HTML 5, JavaScript et CSS3 », a conclu Philippe Bournhonesque, directeur stratégie software group chez IBM France. Nous nous sommes également tournés vers la fourniture de technologies unifiées pour aider à la gestion d'écosystèmes mobiles hétérogènes avec de la connectivité, de l'évolutivité, et du développement d'applications natives, web ou hybrides. »

* Cette enquête a été menée  dans les entreprises de plus de 1000 employés, et s'est appuyée sur les réponses de 206 salariés et de 100 directions informatiques.




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