Après les menaces les actes, selon la presse économique, Dassault Systèmes s'est retiré définitivement du projet de cloud à la française. Au final, le projet Thales-Orange devrait obtenir le quitus des autorités et SFR est obligé de chercher un autre partenaire.
Et de deux, après avoir claqué la porte une première fois du consortium rassemblant Orange et Thalès, Dassault Systèmes ne participera pas à l'aventure du cloud français. En effet, selon le site LaTribune, Bernard Charlès a envoyé une lettre à René Ricol, commissaire général à l'investissement (anciennement Grand Emprunt) pour lui signifier que l'éditeur se retire du projet Andromède. Selon le dirigeant, sa société « n'entend pas investir 75 millions d'euros dans un projet où l'un des actionnaires (l'Etat) est actionnaire à part égale d'une structure concurrente ». Pour mémoire, quand Dassault Systèmes faisait partie du premier consortium, la répartition des participations au sein d'Andromède était : Caisse des Dépôts 135 millions d'euros, France Telecom et Thales 60 millions chacun et Dassault Systèmes 30 millions
SFR à la recherche d'une solution de rechange
Le retrait définitif de Dassault Systèmes a deux conséquences. La première concerne son partenaire SFR qui est obligé de chercher un autre allié pour présenter un projet concurrent. Selon le site économique, Jean Bernard Lévy a indiqué à René Ricol que SFR était toujours candidat. L'autre point est que l'initiative Orange-Thalès va obtenir un avis favorable du CGI et de la CDC (Caisse des dépôts et consignation). L'enveloppe pour développer Andromède est de 150 millions d'euros que les deux projets pourraient se partager. Avec tous ces atermoiements Le cloud français a pris du retard par rapport aux Etats-Unis ou à l'Angleterre (G-cloud).
C'est définitif, Dassault Systèmes se retire d'Andromède
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