En 2015, Toshiba collaborait avec SanDisk sur la fabrication de flash 3D. Il pourrait revendre une part de son activité semiconducteurs à Western Digital, l’acquéreur de SanDisk. Crédit: D.R.
Le constructeur japonais Toshiba aurait engagé des discussions pour scinder son activité semiconducteurs dans une entreprise séparée, dans laquelle Western Digital pourrait détenir 20% du capital.
Toshiba prévoirait de scinder son activité mémoire dans une entreprise séparée dans laquelle Western Digital pourrait investir. Dans un communiqué, le constructeur japonais a toutefois précisé qu'aucune décision n'avait encore été prise à ce stade. Cette annonce fait suite à des informations selon lesquelles la société envisage de se défaire de ses activités semiconducteurs. D'après le quotidien japonais Nikkei Asian Review l'objectif est de céder une partie de son capital à Western Digital afin de combler la dépréciation de plusieurs milliards de dollars de son activité nucléaire aux Etats-Unis. Selon le journal économique, Toshiba voudrait céder environ 20% de son capital à Western Digital pour un montant compris entre 1,7 et 2,6 milliards de dollars.
Toshiba peine actuellement à se remettre d'un scandale comptable qui lui a coûté 1,3 milliard de dollars. Le constructeur s'est concentré sur le marché de la mémoire non volatile comme la flash 3D, après s'être attaqué à celui des composants flash en 1984. En octobre 2015, Western Digital avait mis sur la table près de 19 milliards de dollars pour acquérir Sandisk, l'un des partenaires de longue date de Toshiba. Le spécialiste du stockage avait alors indiqué que cette opération lui permettrait de s'intégrer verticalement sur le marché des NAND, et d'assurer un accès à la technologie SSD sur le long terme et à moindre coût. Des considérations similaires pourraient également être à l'origine de son intérêt pour les activités de mémoire de Toshiba.
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