Le diagnostic est clair, en 2010 les éditeurs français de logiciels ont constaté une reprise vigoureuse de leur activité, avec +13,8%, après une année 2009 de « résistance » à la crise avec une décroissance de 1,4%. C'est la principale conclusion du « top 100 » des éditeurs (*).
La croissance 2010 est due essentiellement à trois facteurs, remarque Pierre Marty du cabinet PwC : les acquisitions, le positionnement de l'offre par rapport aux cycles économiques, la pertinence des produits par rapport aux évolutions du secteur. Cette croissance est vigoureuse, mais aussi inégale. Inégalité due à l'atomisation du secteur, 58 des 100 1ers éditeurs français réalisant moins de 15 ME de CA annuel. Inégalité due aussi à l'absence de champions mondiaux (à l'exception toujours marquante de Dassault Systèmes) et même de champions nationaux de taille intermédiaire (les ETI, Entreprises de taille intermédiaire).
Des caractéristiques qui sont tout sauf nouvelles. Au chapitre « handicaps lourds » la profession déplore également sont manque d'internationalisation.
Forte croissance du SaaS
En revanche, la croissance du SaaS est réelle : +26% en 2010 pour la croissance des activités SaaS des membres du « top 100 ». « Par nature, il sacrifie un peu de la croissance à court terme des ventes, mais en contrepartie offre une visibilité à moyen et long terme bien supérieure aux modèles classiques » note Pierre Marty. Emailvision progresse ainsi de 43%, Streamwide de 42%, Neolane de 41%, Efront de 34%, Cassiopae de 33%. Les autres secteurs en pointe sont : le PLM, le middleware, le CRM, les outils verticaux.
Le classement est téléchargeable sur :
http://www.afdel.fr/iso_album/global_software_leaders_-_top_100_france_-_2011.pdf
(*) Méthodologie : ce classement est établi à partir des chiffres de Pierre Audoin Consultants (PAC), analysés par PwC (PricewaterhouseCoopers) sur une commande et une initiative de l'Afdel.
PAC prend en compte : « le chiffre d'affaires (CA) Edition (qui) regroupe les revenus provenant des ventes de licences, de la maintenance & support et des abonnements pour le SaaS et l'Open Source. Il ne comprend donc pas le conseil, la formation et les services d'intégration. Pierre Audoin Consultants estime que ce périmètre est le plus à même de refléter la dynamique d'un éditeur ».
Une reprise vigoureuse, mais inégale, pour les éditeurs français en 2010
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