Symantec vient de lancer Backup Exec 11d, logiciel de sauvegarde et de restauration des données pour Windows. «Nous répondons à une demande de nos clients. Jusqu'à présent, les gens achetaient des outils pour faire face à de gros sinistres uniquement. Or beaucoup d'entre eux ne sont pas armés pour les restaurations quotidiennes. Notre idée, avec Backup Exec 11d, est de répondre aux attentes de nos clients à ces deux niveaux», explique Hervé Lequippe, chef de produit Backup Exec pour l'Europe chez Symantec. Selon l'éditeur, les nouvelles fonctionnalités de cette récente mouture ont été apportées sur la partie restauration. Objectif : améliorer le RPO (Recovery Point Object) et surtout le RTO (Recovery Time Object) en cas de sinistre. «Aujourd'hui nous faisons de la protection continue d'Exchange. Chaque donnée reçue ou envoyée par le serveur Exchange est sauvegardée sur un autre serveur», explique Hervé Lequippe. Il s'agit d'une suite logique après le lancement, il y a un an, de Continous Protection Server (CPS) destiné à la protection des données de fichiers. De plus, l'utilisateur peut avoir un accès granulaire aux données d'Exchange. Non seulement il peut procéder à une sauvegarde complète de la base Exchange, mais aussi de ses sous ensembles : un répertoire, voire un e-mail. Par ailleurs l'intégration d'active directory permet aujourd'hui de faire une restauration ciblée. Autre nouveauté : «nous faisons désormais des snapshots incrémentaux du serveur de backup au minimum toutes les quinze minutes », indique Hervé Lequippe. Il poursuit : «Nous recommandons que ces snapshots soient sauvegardés sur disques, pour un accès direct aux données. Les bandes étant plutôt dédiées au mode archivage». Enfin, la dernière fonctionnalité majeure concerne SQL 2005. Symantec autorise la sauvegarde et la restauration de snapshots SQL. La prise, le stockage et la restauration des snaphots sont quasi instantané. «Nous sommes donc capable de faire de la protection continue de SQL. Plus précisément, il s'agit de near CDP (Continuous Data Protection, ndlr)», conclut Hervé Lequippe.
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