Stockage & sauvegarde : l'avenir en vert et en virtuel

Deux évolutions fortes marqueront le marché du stockage en 2010. La montée en puissance du stockage en environnement virtualisé et le développement des disques durs « green » plus économes et plus facilement partageables au sein des réseaux.

Dossier réalisé en collaboration avec Quelles évolutions sont attendues en 2010 pour les solutions de stockage ? On note tout d'abord que la course à la capacité qui a marqué les dernières années ne semble pas être la priorité des fournisseurs pour l'an prochain. Les nouveautés concerneront plutôt les valeurs ajoutées. Concernant les solutions NAS et SAN, le rapprochement déjà engagé entre les deux univers va encore se renforcer et conduire à de nouveaux partenariats technologiques. Nombre d'entre eux concerneront la virtualisation et le cloud computing. Ce sont clairement les priorités d'EMC, leader incontesté du marché. « Nos développements majeurs pour 2010 sont le stockage en environnement virtualisé et la déduplication dite « à la cible », qui permet d'optimiser le stockage des données plutôt que d'ajouter constamment des disques durs », explique Claude Smutko, responsable distribution d'EMC France. Ce développement vers la déduplication fait suite au rachat de la société Data Domain. Les partenaires de cette société et ceux qu'EMC prévoit de recruter intégreront d'ailleurs le programme de distribution Velocity dès le 1er janvier 2010. Du côté des disques durs, internes ou externes, les fournisseurs évoquent une situation de « shortage », qui devrait conduire à une légère augmentation des prix. S'il n'est pas question de parler de « pénurie », la demande progresse à nouveau de plus de 20% par mois depuis le début de l'été. Vers un stockage vert Par ailleurs, le marché du stockage n'échappe pas à la tendance du green IT. Ainsi, Western Digital décline désormais son offre en trois couleurs : « green » pour les disques durs à faible consommation d'énergie, « black » pour les systèmes haute capacité et « blue » pour les produits standards. De fait, le stockage « vert » devrait lui aussi permettre de relever les niveaux de prix. « Ces économies d'énergie se traduisent par une réduction des émissions de CO2 de l'ordre de 60 kilos par disque et par an, ce qui correspond à l'immobilisation d'une votre voiture pendant 14 jours, affirme Fred Milon, senior business manager de Western Digital pour l'Europe du Sud. L'économie sur la facture électrique est d'environ 10 dollars par disque et par an. »

Chez 40% des entreprises les sauvegardes ne sont pas organisées, voire inexistantes.

Didier Trassaert, directeur EMEA de Western Digital pour les solutions externes
Un autre levier pour recréer de la valeur sur ce marché concerne les possibilités de mise en réseau et l'intégration d'outils logiciels dédiés. « Si les canaux du retail et du e-commerce sont prédominants en termes de volume, il était nécessaire de proposer de nouvelles perspectives aux revendeurs du marché professionnel, estime Didier Trassaert, directeur EMEA de Western Digital pour les solutions externes. Le système de stockage en réseau ShareSpace affiche ainsi une capacité de 8 Téraoctets et un prix de 1 200 euros, alors que le prix moyen des disques durs est désormais d'environ 100 euros. » Revaloriser le disque dur Par ailleurs, les fournisseurs de disques durs externes viseront en priorité les entreprises où les sauvegardes ne sont pas organisées, voire inexistantes. « Nous estimons que 40% des entreprises sont concernées, ajoute Didier Trassaert. Il faut leur démontrer que le disque dur externe est le meilleur support pour réaliser leurs back up, notamment en les dotant systématiquement de logiciels spécifiques. » On retrouve cette approche chez EMC et Iomega, avec le logiciel LifeLine. « Le but est de proposer un même logiciel décliné sur l'ensemble des gammes grand public ou entreprises », explique Patrick Mathieu, regional sales manager chez Iomega.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Publicité