Il y a un mois et demi, Sogeti envisageait de céder certaines activités de développements applicatifs à Alteca. Ce projet vient d'être définitivement abandonné, mais direction et syndicats n'ont pas la même explication.
Sogeti souhait se séparer de certaines activités de développement applicatif, représentant 3% de son chiffre d'affaires. Des activités assurées dans plusieurs de ses filiales régionales (à Lille, Aix-en-Provence et Paris) et sa partie bancaire en Ile-de-France. Un acheteur, Alteca, SSII née en région rhône-alpes devait signer le deal, le projet devant aboutir au mois de janvier prochain.
La direction de Sogeti nous a confirmé ce matin l'abandon définitif du projet : « la qualité du repreneur n'est pas en cause, mais les modalités de mise en oeuvre du projet n'étaient pas réunies ». Sogeti a pris sa décision ces derniers jours, elle était annoncée en interne lundi. Au passage, la société regrette que le projet soit connu à l'extérieur, ce qui n'a pas facilité sa conclusion.
Le CE a même choisi un avocat
De source syndicale, le son de cloche est évidemment différent. Avec une explication : l'action coordonnée des différents syndicats aurait fait reculer la direction de Sogeti. La CFTC nous explique même que le CE a choisi un avocat et menaçait d'aller en justice. 228 salariés étant concernés sur les 6 000 que compte la société. Ils étaient répartis dans plusieurs filiales et sur plusieurs sites et devaient changer de société dans le cadre d'une GPEC (Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences).
Les syndicats parlaient de plan social déguisé, la direction répliquant que toute l'ancienneté Sogeti des salariés transférés serait maintenue. Ce dossier est désormais clos.
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