Sintel met le cap sur l'Afrique

Après s'être implanté en Italie (2003) et en Turquie (fin 2006), le grossiste à valeur ajouté (VAD) français Sintel pousse ses pions encore plus au Sud. Le distributeur spécialisée dans les solutions informatiques pour les télécoms et la sécurité vient de s'installer en Afrique, plus précisément à Casablanca au Maroc. « Notre objectif est de cibler tous les marchés francophones, au Maghreb comme en Afrique subsaharienne », explique Richard Andreelli, le PDG du groupe Sintel. Dans cette entreprise, le choix du royaume chérifien ne doit rien au hasard. Le VAD a identifié le pays comme le plus libéralisé et celui qui offre le plus fort potentiel d'affaires dans la zone.

L'équipe de Sintel au Maroc est composée de cinq collaborateurs (tous des locaux) dont un chef d'agence et quatre commerciaux sédentaires. Richard Andreelli leur apportera son soutien en développant le marché des opérateurs. Selon lui, « l'équipe devrait compter de 10 à 12 personnes d'ici la fin du premier trimestre 2011 et 20 personnes à la fin de l'année prochaine ».

20 collaborateurs d'ici la fin 2011

Avant même de disposer d'une présence physique en Afrique, Sintel travaillait déjà avec des revendeurs locaux, notamment 20 à 25 intégrateurs au Maroc. Désormais, l'entreprise doit élargir sa cible de clients et prospects. La tâche n'est pas des plus aisées. En effet, peu de fichiers de revendeurs sont disponibles dans cette région du monde. « Nous avons mené une campagne de télémarketing de 3 mois au Maroc, en Tunisie, en Algérie, au Sénégal, au Gabon et en Côte d'Ivoire où nous avions des bribes de bases de données que nous avons requalifié », relate Richard Andreelli. L'entreprise compte bien diffuser l'ensemble de son catalogue auprès de ces nouvelles cibles. En Afrique, elle distribuait jusqu'ici principalement des produits dédiés aux télécoms auprès des revendeurs.

D'après Sintel, son agence marocaine devrait être pleinement opérationnelle, rentable et autonome d'ici trois ans. Le VAD ne compte toutefois pas attendre la fin de cette période pour poursuivre son internationalisation. L'entreprise qui réalise déjà 50% de son chiffre d'affaires hors de France a en effet déjà identifié des sociétés à acquérir en Europe de l'Est. Il ne lui reste plus qu'à trouver des investisseurs qui souhaiteraient s'associer avec elle pour mener à bien ces opérations.

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