Selon Pierre Audoin Consultants (PAC), le marché français des logiciels et services reprend son souffle depuis le début de l'année, notamment grâce à la reprise des investissements dans le secteur banque-finance-assurances, historiquement le principal consommateur de TIC.
Sur le marché informatique, les indicateurs repassent au vert, les uns après les autres. Le 25 août dernier, le cabinet Gartner annonçait que le marché français des PC était le plus dynamique en Europe et qu'il devançait en volume - grâce à une croissance de 29% pour le 2ème trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009 - les ventes en Allemagne (voir Distributique du 25 août 2010).
Aujourd'hui 1er septembre, c'est le cabinet Pierre Audoin Consultants qui apporte une nouvelle note optimiste. Lui aussi estime que, dans le secteur des logiciels et des services informatiques cette fois, le marché reprend son souffle et se porte mieux que ses homologues européens. « Les petites et moyennes structures sont une nouvelle fois celles qui profitent les premières du regain des commandes, précise Simon Philibert, Responsable des Etudes chez PAC. Elles ont pu être plus réactives pour réduire leurs besoins en trésorerie et ont été les premières à embaucher à nouveau. La manoeuvre est logiquement plus complexes pour les grandes SSII, qui doivent gérer une inertie plus ample ne lancent qu'aujourd'hui de nouveaux programmes de recrutements ».
En ce qui concerne le nombre de défaillances d'entreprises, PAC note également une nette amélioration après une année 2009 particulièrement difficile. « Les moyennes et grandes SSII résistent cette année beaucoup mieux que nous ne l'imaginions, explique Simon Philibert. Quant à l'amélioration pour les petites structures, elle est évidente mais difficile a quantifier précisément, car elle concerne principalement les indépendants, free lances et auto-entrepreneurs qui se sont multipliés en 2009 et dont le suivi est très complexe ».
En d'autres termes, les statistiques resteraient « plombées » par les résultats en demi-teintes des principales SSII, dont la communication vers les cabinets d'étude est évidemment la plus structurée.
Main d'oeuvre : une nouvelle pénurie ?
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