Si Cegid, l'éditeur lyonnais d'applications métiers et de PGI, publie un chiffre d'affaires en recul au cours du premier semestre, il ne déçoit cependant pas les analystes et voit même le cours de son titre progresser de 2% à la faveur d'une rentabilité améliorée.
Résultats premier semestre 2006 Chiffre d'affaires : 106,5 M€ (-1,7%) Marge brute : 84,5% Les revenus du groupe présidé par Jean-Michel Aulas sont en baisse de 1,7% sur un an, à 106,5 M€. Ils pâtissent d'un recul des ventes de matériels et des prestations annexes de 4,4 M€, en partie compensé par la bonne tenue de la division progiciels (+4%). "L'évolution de la composition de notre chiffre d'affaires était prévue et décidée. La part du matériel dans notre revenu est passée en quelques années de 45% à moins de 15%. Entre temps, on a assisté à une montée en puissance des progiciels, nettement plus générateurs de marge", explique le directeur général Patrick Bertrand au mondeinformatique.fr. Et d'ajouter que la part du matériel devrait continuer à décroître. De fait, l'affaiblissement de ce secteur d'activité devrait conduire Cegid à voir sa rentabilité progresser sur l'ensemble de l'exercice. Au premier semestre la marge brute a déjà affiché une amélioration par rapport à 2005 : elle s'élève à 84,5% du CA, contre 81,8% en moyenne sur l'exercice précédent. Par ailleurs, l'éditeur a ouvert une ligne de crédit de 200 M€ sur cinq ans auprès de huit banques, "afin de nous donner les moyens de mener une politique de croissance externe", précise Patrick Bertrand. Si le DG reste prudent sur la nature des partenariats qu'il entend nouer, il rappelle que Cegid "veut rester dans le radar du top 5 des éditeurs du middlemarket européen". Et rappelle le positionnement de son groupe : "entre les ERP pour les grandes entreprise et les petites solutions type Best-of-breed il n'y a pas rien. Il y a Cegid".
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