Qumulo se convertit au cloud hybride first

Comme nous l'a précisé Ryan Farris, le To en mode géré avec Azure Native Qumulo est facturé 85$ par mois sur Azure. (Crédit S.L.)

Comme nous l'a précisé Ryan Farris, le To en mode géré avec Azure Native Qumulo est facturé 85$ par mois sur Azure. (Crédit S.L.)

Pour répondre aux préoccupations des entreprises misant sur le stockage hybride (local et cloud), Qumulo mise sa plateforme Scale Anywhere pour fourni un stockage en mode fichiers avec une passerelle maison vers S3.

Fondé en 2012 par des anciens d'Isilon, Qumulo s'est progressivement délesté de ses appliances pour désormais exploiter des serveurs de type commodité (HPE Alletra 4110 par exemple) et s'est tourné vers le cloud avec le support natif de plusieurs plateformes dont AWS, Azure et GCP (Cloud Q). Récemment arrivé chez le spécialiste du stockage NAS scale-out, Ryan Farris, vice-président en charge du marketing chez Qumulo, nous a présenté la stratégie cloud hybride first du fournisseur (Scale Anywhere) lors d'un IT Press Tour dans la Silicon Valley. « Nous avons grandi en fournissant à nos clients un stockage massif, mais ces derniers recherchent également plus d'options et de flexibilité pour exécuter des charges de travail plus petites à la périphérie tout en s'assurant que ces dernières soient intrinsèquement connectées aux centres de données principaux. Et, nous avons la même demande vers le cloud ».

Pour accompagner les entreprises travaillant en mode cloud hybride, Qumulo a développé sa propre interprétation du protocole S3, en lieu et place de celui de Minio qu'il utilisait jusqu'à présent. Le support de NFS v4.1 avec Kerberos est également de la partie, ainsi que du SMB Multichannel qui permet aux serveurs de fichiers d'utiliser simultanément plusieurs connexions réseau pour faciliter l'agrégation de la bande passante et renforcer la tolérance aux pannes lorsque plusieurs chemins sont disponibles entre le client et le serveur SMB 3.0. Le fournisseur de Seattle a également noué un partenariat avec Varonis (Data Security Platform) pour se prémunir contre les attaques de ransomwares grâce au verrouillage des snapshots. Toujours du côté de la protection des données, Qumulo s'est associé avec Atempo pour sa solution Miria afin de faciliter la migration et avec la société allemande Yuzuy pour piloter plus finement les sauvegardes réalisées avec la plateforme open source Bareos. Nous reviendrons plus longuement sur ces deux dernières entreprises, que nous avons rencontrées fin juin à Berlin lors d'un IT Press Tour européen.

Cash-flow positive

Lors de sa présentation, Ryan Farris nous a précisé que le fournisseur revendiquait 900 clients dans le monde (dans une vingtaine de pays en fait). En France, Cognaq-Jay Image a, par exemple, remplacé sa plateforme de stockage objets (Scality) par la solution de Qumulo, nous a indiqué le dirigeant. Malgré quelques difficultés l'an dernier avec des licenciements à la clef, Qumulo aurait aujourd'hui un flux de trésorerie positif, sans être toutefois profitable. « Mais pas loin », assure Ryan Farris. Le chiffre d'affaires aurait toutefois progressé de 60% depuis le début de l'année. Interrogé sur récent partenariat GreenLake entre HPE et Vast Data, qui vient donc empiéter sur les plates-bandes de Qumulo, le dirigeant nous a confié qu'il ne voyait aucun impact et qu'il n'en attendait pas car HPE est toujours un partenaire fort. Devant notre étonnement quant à sa réponse, il nous a simplement répondu que les divisions ne se parlaient pas toujours chez HPE et que l'entité GreenLake (solutions et services IT en mode souscription chez HPE) avait conclu son partenariat sans en référer à l'activité stockage... Signalons pour conclure que Qumulo France affiche depuis peu un nouveau country manager : Pascal Mary, un ancien d'EMC, Nvidia et VMware.

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