Plug2watt : Cloudwatt et APX lancent une plateforme de cloud hybride

Avec Plug2watt, APX propose une plate-forme cloud hybride reposant sur les solutions de Cloudwatt et Cisco. Crédit Photo: D.R

Avec Plug2watt, APX propose une plate-forme cloud hybride reposant sur les solutions de Cloudwatt et Cisco. Crédit Photo: D.R

Freiné par des développements difficiles sur OpenStack, Cloudwatt tente de rattraper son indéniable retard en passant des accords tout azimut pour pousser des solutions cloud hybrides à destination des PME-PMI. Après Cheops Technology, Cloudwatt s'associe à APX et Cisco pour lancer la plate-forme Plug2watt qui sera commercialisée par l'intégrateur.

Alors que Cloudwatt cherche activement un dirigeant pour remplacer Patrick Starck sur le départ (« dans quelques semaines ou quelques mois » selon le principal intéressé), un cabinet de recrutement et de chasseurs de tête a été mandaté pour trouver la perle rare, le fournisseur de ressources cloud annonce un partenariat avec APX et Cisco pour pousser une offre baptisée Plug2watt. Cette plate-forme cloud hybride qui repose sur UShareSoft et NetApp (Flexpod) pour la partie cloud privée, et donc sur Cloudwatt pour la partie cloud public, sera en fait portée et commercialisée par APX. Après avoir lancé ses offres vPack et vCare en 2011 (des solutions clouds privés packagées), l'intégrateur veut passer à la vitesse supérieure. Sur les 800 clients d'APX, 14 à 15% sont déjà présent sur le cloud, avec une répartition de 50/50 entre développement et production, nous a indiqué Yves Pellemans, directeur technique d'APX lors d'une conférence de presse à Paris. Avec la montée en puissance du cloud dans les entreprises, les intégrateurs ont de nouveau la part belle dans les solutions proposées aux entreprises. « Pas de cloud sans services », comme le dit M. Tallement. Le montage de la plate-forme Plug2watt en est un bel exemple de déploiement de solutions multi-tiers : développement en ligne, production en local et débordement sur le cloud public.

Aujourd'hui, Plug2watt supporte les plates-formes OpenStack - la solution choisie dès l'origine par Cloudwatt - mais aussi Cloudstack en attendant l'arrivé de celle de VMware avant l'été pour répondre aux besoins des clients. Les prix seront d'ailleurs lissés entre ces différentes versions avec à titre indicatif un tarif de 45 000 euros pour une quarantaine de VM en mode Opex sur trois ans. Ce prix comprend l'intégration et les connecteurs pour travailler de concert avec l'environnent de production de l'entreprise. Yves Pellemans ajoute que des offres PRA seront également proposées un peu plus tard - juillet sur le planning d'APX - avec la version 3 de la plate-forme Plug2watt. Pour promouvoir cette plate-forme, Robert Vassoyan, directeur général de Cisco France, met en avant les bénéfices attendus en termes d'économies avec une passerelle permettant d'étendre rapidement les activités de l'entreprise.

Cloudwatt à l'heure du bilan

Cette conférence de presse a également été l'occasion de faire un dernier point sur Cloudwatt avec Patrick Starck. « La phase 1 est terminée avec le lancement des offres stockage et cloud compute sur la base d'une solution OpenStack », nous a assuré le dirigeant sur le départ. « Ce choix [OpenStack] est aujourd'hui accepté par tous. Partant d'une page blanche, nous avons voulu être transparent en terme de réversibilité, de sécurité et de souveraineté ». Interrogé sur le retard à l'allumage de Cloudwatt, surtout si on regarde du coté de Numergy qui a bénéficié il est vrai de la plate-forme cloud de SFR Business Team sur base VMware, Patrick Starck avoue juste quelques mois de retard. « Depuis l'origine, nous sommes convaincus que l'avenir est dans l'hybridation cloud. La rencontre entre APX et Cloudwatt a par exemple permis de définir cette offre commerciale [Plug2watt] ». Le fournisseur de services cloud a également conclu un accord avec Cheops Technology en janvier dernier pour pousser une autre offre cloud hybride, mais réservée ici aux environnements hors-production.

Pour conclure, signalons simplement que le successeur de Patrick Starck devra trancher certains sujets épineux avec ses actionnaires (la Caisse de Dépôts, Orange et Thalès), à la fois bailleurs de fonds et fournisseurs de prestations techniques, comme le choix d'un deuxième datacenter - en sus de Val de Reuil - pour mettre en place un PRA et le résultat de l'audit commandé à un cabinet extérieur.

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