Philippe Salle devient président du CA et PDG d'Atos

Philippe Salle nommé président du CA d'Atos en deviendra le PDG en février 2025. (Crédit Photo : Emeria/Wikipedia)

Philippe Salle nommé président du CA d'Atos en deviendra le PDG en février 2025. (Crédit Photo : Emeria/Wikipedia)

Atos a annoncé la nomination de Philippe Salle au poste de président du conseil d'administration. Il deviendra président directeur général de la SSII à compter du 1er février 2025. Jean-Pierre Mustier quittera alors la société après avoir piloté sa restructuration financière.

La séquence financière s'achève pour laisser la place à une nouvelle phase industrielle pour Atos. C'est le signal envoyé au marché avec l'annonce de la nomination de Philippe Salle à la tête de la SSII. L'opération se déroule en deux étapes avec, en premier lieu, son arrivée à la présidence du conseil d'administration à compter du 14 octobre 2024. La deuxième phase sera effective le 1er février 2025 ; il occupera alors le poste de président directeur général du groupe. Il succèdera ainsi à Jean-Pierre Mustier, artisan de la restructuration financière d'Atos.

Philippe Salle apporte à AtoS une forte expérience industrielle, notamment dans le domaine des SSII. En juin 2011, il a été PDG d'Altran, depuis revendu à Capgemini. Il a ensuite exercé des fonctions de direction au sein d'Elior (restauration collective), de Foncia devenu Emeria (agences immobilières). Philippe Salle est diplômé de l'Ecole des Mines de Paris et titulaire d'un MBA de la Kellogg Graduate School of Management, Northwestern University aux Etats-Unis.

Dans un communiqué, Atos précise que Philippe Salle va participer à la restructuration financière de la société en investissant 9 M€ sous la forme d'une souscription à l'augmentation de capital. Une implication qui ne doit pas faire oublier le contexte difficile que traverse la SSII. Ni masquer les défis qui attendent le dirigeant. Il va ainsi devoir retrouver la confiance des clients pour remonter les comptes de l'entreprise, dont les dernières prévisions ne sont pas florissantes. De même, il va devoir gérer des dossiers épineux comme la vente des activités sensibles à l'Etat, ce dernier ayant subi un refus de la part du CA d'Atos sur sa proposition à 700 M€. Il sera aussi aux avant-postes sur l'affaire du marché du supercalculateur IA pour le ministère des Armées, promis au duo HPE (Cray) et Orange. Enfin, il devra rassurer les salariés de la société qui s'inquiètent pour l'avenir et craignent des suppressions de postes.

s'abonner
aux newsletters

suivez-nous

Publicité

Derniers Dossiers

Cyberattaques : ces ransomwares qui terrassent les hôpitaux

Cyberattaques : ces ransomwares qui terrassent les hôpitaux

Pour contrer les cyberattaques, en particulier les ransomwares, les établissements de santé s'organisent, de la mise en place d'outils de cybersécurité - avec des sauvegardes...

Publicité