Les 50 membres de Sagesse étaient représentés lors de la dernière convention annuelle de l'association dédiée à la défense des intérêt des CCS de Sage. Crédit photo : D.R
Tous les membres de Sagesse ont participé à la quatrième convention que l'association de revendeurs Sage organisait récemment. Une partie des discussions a porté sur l'activité formation de ces revendeurs actuellement bousculée par les changements de législation.
L'association de CCS (Centre de Compétence Sage) Sagesse organisait les 21 et 22 novembre derniers sa quatrième convention à Bordeaux. Au vue de sa fréquentation, l'événement a été un succès. Comme en 2018, la quasi-totalité des membres de l'organisation (50 à l'heure actuelle) étaient en effet représentés. De quoi lui permettre encore une fois d'afficher sa représentativité au sein du réseaux d'environ 120 revendeurs PME que Sage certifie en France. « Depuis 2013, nous organisions une convention tous les deux ans. Les succès des éditions 2018 et 2019 nous ont convaincus de poursuivre sur un rythme annuel pour les prochaines années », se félicite Patrice, le co-président de Sagesse et dirigeant du groupe Infragest.
Le bureau de Sagesse reconduit
L'homme a été reconduit dans ses fonction, qu'il occupe depuis 2014, au cours de l'assemblée générale de Sagesse qui fut un des temps forts de l'événement bordelais. Ce fut aussi le cas pour l'ensemble du bureau de l'association dont fait partie Xavier Gerardin, l'autre co-président de Sagesse et directeur général du revendeur Project SI. Le reste de l'agenda a été rythmé par des ateliers animés par des sponsors. Le prestataire de confiance Universign s'est ainsi focalisé sur les avantages d'utiliser une API pour la signature électronique, tandis que l'intégrateur IT BRM se penchait sur l'intérêt d'intégrer un connecteur Salesforce à son offre, et que l'éditeur Altays insistait l'importance de la gestion du capital humain avec un SIRH. Les sociétés Credit Safe, Editions Cauris et Cash Labs sont également intervenues autour de leurs thèmes de prédilection.
Des agréments plus difficiles à obtenir dans la formation
Un autre atelier était organisé par Sagesse elle-même autour d'un enjeu important pour les CCS Sage, à savoir celui de la formation. Car dans ce domaine, les choses se compliquent pour eux. La loi a complexifié les critères qu'un prestataire doit remplir pour devenir centre de formation agréé et permettre ainsi à une entreprise qui souscrit à ses services d'être remboursée par les OPCO (opérateurs de compétences, ex-OPCA). Surtout, elle impose désormais aux centres enregistrés que les formations qu'ils proposent soient certifiées elles aussi alors que le simple fait qu'elles soient délivrées par eux suffisait auparavant à les faire rembourser. De fait, comme l'explique Patrice Foliard, « aujourd'hui, les CCS disposent de deux options. La première est de concevoir des formations certifiées mais l'investissement est lourd. La seconde est de revendre des formations de ce type conçues par des tiers. ».
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