Dégât collatéral
Tout cela peut paraître naturel, voire anecdotique... lorsqu'on n'occupe pas une fonction commerciale. Sur le terrain, les relations entre les services opérationnels et les administratifs se dégradent. Au point qu'aucun de ceux qui ont relaté ces quelques exemples ne souhaitent témoigner ouvertement : la plaie est trop vive.
A l'heure où chacun guette le moindre signe annonciateur d'une sortie de crise, on pourrait s'attendre à ce qu'une amélioration du contexte économique permette le retour d'une entente plus cordiale entre les équipes commerciales et le camp comptable.
Ce n'est pas à l'ordre du jour. L'objectif semble même de pérenniser cette « culture cash », même en cas d'un retour à meilleure fortune.
On pourra considérer que c'est un dégât collatéral de la crise : lorsqu'elles consacrent une grande partie de leur énergie à régler ces différends « internes », les entreprises ne peuvent pas présenter un front uni à leurs fournisseurs.
En l'occurrence, les revendeurs et les intégrateurs IT seraient peut être en droit de demander quelques explications aux grands noms de l'industrie, dont les derniers résultats ne feront pleurer personne.
Ce sera l'objet de la 3ème partie de ce dossier.
Marchés IT : la crise sur le gâteau
Partie I - Marchés IT : comment va la crise ?
Partie II - Marchés IT : la crise sur le gâteau
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