Le marché des imprimantes n'en finit plus de déprimer, même si beaucoup d'acteurs s'en sortent par les managed services et l'imagerie. Lexmark vient ainsi de rendre public un plan de restructuration qui met fin à son activité jet d'encre.
Lexmark (issue d'un spin off de l'activité imprimantes d'IBM en 1991) traverse une passe difficile. Le groupe va engager un plan de restructuration avec l'arrêt de son activité jet d'encre tout en continuant à fournir son réseau en pièces de rechange et en services associés pour cette activité. Il va également revoir la R&D, les approvisionnements et d'autres fonctions de back office pour réduire ses coûts. Le groupe veut économiser 85 millions de dollars cette année et ensuite 95 autres millions chaque année. Il va licencier 1 700 personnes.
«Nos investissements sont axés sur l'imagerie haute valeur et des solutions logicielles correspondantes, nous pensons que les synergies entre l'imagerie et les éléments logiciels émergents de notre entreprise vont continuer à stimuler la croissance dans toute l'entreprise, souligne Paul Rooke (en photo), Président de Lexmark. "Alors que nous avançons, nous restons confiants dans notre stratégie, la compétitivité et la capacité à créer de la valeur pour les actionnaires. »
Fermeture de l'usine philippine
L'usine de Cebu aux Philippines, spécialisée dans le jet d'encre va être fermée d'ici 2015 (1 100 postes). Mais avant fin 2013, les stocks en jet d'encre disponibles seront mis au rebut. Les services internes liés au jet d'encre vont être réduits.
Le programme total de restructuration, avant impôt, devrait être de 160 millions de dollars, 110 millions engagés sur l'exercice 2012, 30 millions de dollars engagés en 2013, et le solde de 20 millions engagés en 2014 et 2015. L'impact total du programme en flux de trésorerie devrait être de 75 millions de dollars, dont 40 millions de dollars en 2012, 30 sur 2013 et le solde de 5 millions sur 2014 et 2015.
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