La dernière enquête de conjoncture du Syndicat des Sociétés de Services et des Conseils en Informatiques (3SCI) montre qu'une série d'indicateurs sont repassés au vert, après deux années difficiles.
Pour 85% des sociétés de services interrogées par le 3SCI, le niveau de commandes enregistrées en 2011 a été égal ou supérieur à celui de l'an dernier. C'est l'un des résultats marquants de la dernière enquête de conjoncture réalisée par le syndicat.
De nombreux autres indicateurs sont repassés au vert mais on retient une amélioration globale du « moral des troupes » : 67% des entreprises interrogées sont optimistes, alors que moins de 50% d'entre elles l'étaient en 2010. « On peut désormais réellement parler d'une sortie de crise, même si l'amélioration est moins forte qu'on pouvait l'espérer, note Olivier Bouderand, Secrétaire Général du 3SCI. Le principal bémol concerne la trésorerie des clients, qui reste dégradée. Les délais de paiement ne se sont pas améliorés. »
Des améliorations sensibles
Parmi les points importants, on peut noter que la situation s'est stabilisée en ce qui concerne les encours accordés par les fournisseurs. Seuls 8% des répondants les ont vus baisser depuis le début de l'année.
En ce qui concerne le chiffre d'affaires, il est stable ou en hausse pour 78% des entreprises interrogées (la hausse concerne 49% du panel).
Autre signe marquant : les relations avec les banques ne se détériorent plus, notamment parce que les sociétés de services évitent d'avoir recours aux emprunts et aux encours bancaires. Quoi qu'il en soit, les rares qui l'ont demandé (15% des réponses) ont obtenu satisfaction dans 100% des cas.
Le principal point négatif qui apparaît dans cette enquête est bien la dégradation des délais de paiement des clients : 37% des interrogés parlent d'un allongement et ils ne sont que 9% à noter une amélioration par rapport à 2010.
« En dehors des résultats de cette enquête, nous constatons que nous sommes arrivés dans la période où de nombreux chefs d'entreprises prennent leur retraite, ce qui débouche généralement sur des rachats, des fusions ou, malheureusement quelquefois, des disparitions. Il est donc difficile pour nous de passer de 300 à 500 adhérents, mais cela reste notre objectif », conclut Olivier Bouderand.
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