Le marché français est l'un des plus avancés en Europe dans trois domaines clés pour le fondeur : les « mini notebooks » de 11 pouces, les portables de 17 pouces et la démocratisation des desktops puissants dits gamers.
Une fois n'est pas coutume, la France a fait figure d'early adopter pour plusieurs nouvelles technologies informatiques. Le constat émane d'Intel en personne, qui considère que l'Hexagone est aujourd'hui le pays d'Europe le plus avancé, notamment en ce qui concerne l'évolution des formats des PC. « Il est arrivé que le marché français soit à la traîne, explique Bernadette Andrietti, Directrice des Ventes EMEA d'Intel, mais ce n'est pas le cas en ce moment. Son avance est sensible dans trois domaines stratégiques pour Intel : la montée en puissance des notebooks 17 pouces, qui deviennent une réelle alternative aux machines de bureau, l'émergence d'un marché intermédiaire entre celui du PDA et celui du portables, notamment illustrée par le lancement du format 11 pouces et l'apparition d'un nouveau segment pour le desktop, qui correspond à une démocratisation des configurations 20 pouces dites « gamers » ». Dans ce contexte, Intel estime que la France va jouer un rôle déterminant en 2008 dans le lancement de ses prochaines technologies. « L'année sera marquée par l'arrivée de la plate-forme pour petits notebooks Menlow, de la technologie 45 nm ou encore des processeurs 8 coeurs, précise Bernadette Andrietti. Dans tous les cas, ces innovations multiplient les opportunités pour les intégrateurs de PC portables, d'autant plus qu'ils peuvent désormais s'appuyer sur le programme Interchangeability, lancé en 2006 ». Au-delà, le fabricant estime que sa politique permet de recréer de la valeur sur le marché micro-informatique. Cela s'est vérifié pour lui, puisque ses derniers résultats indiquent que ses bénéfices progressent 4 fois plus vite que son chiffre d'affaires, mais qu'en est-il pour les constructeurs et les intégrateurs ? « Les résultats des grands constructeurs démontrent qu'ils arrivent très bien à gagner de l'argent. Quant aux intégrateurs, ceux qui font preuve d'initiative et de créativité enregistrent de réels progrès. Il y a encore des places à prendre », conclut Bernadette Andrietti.
Suivez-nous