Après avoir vu le nombre de ses adhérents fortement baisser, le groupement de prestataires IT et d'éditeurs a repris ses recrutements. Il espère compter sur une vingtaine de membres d'ici la fin 2014.
VDN, un groupement d'intérêt économique (GIE) formé de prestataires de services IT et d'éditeurs, s'est relancé dans le recrutement d'adhérents. La structure compte actuellement 17 membres qui ont réalisé un chiffre d'affaires cumulé d'environ 50 M€ pour 250 collaborateurs en 2013. Elle souhaite faire passer leur nombre à une vingtaine d'ici la fin 2014. Depuis 2012, elle a déjà fait entrer 4 nouvelles sociétés dans ses rangs : Santek à Tourcoing (59), Résolution Informatique à Paris, DRP Software à Villeneuve d'Ascq (59) et Alizée Informatique à Besançon (25). « Pour recruter de nouvelles entreprises, le groupement doit être attractif. Aussi, nous avons, par exemple, refondu notre site web où sont présentées les solutions de nos adhérents en fin d'année dernière. Etant mieux référencé, il nous permet de recevoir des demandes de clients que nous renvoyons vers nos membres», indique Jules Becquet, le secrétaire général de VDN et collaborateur de la société Pixao. En septembre, le GIE dévoilera également les termes d'un accord cadre signé avec un spécialiste du financement dont les services pourront être revendus par ses affiliés dans des conditions intéressantes. « Ces nouveautés viennent s'ajouter aux avantages que proposait déjà le groupement, comme le partage de compétences, la collaboration sur des affaires entre ses membres, la veille technologique ou tout simplement les échanges entre adhérents », précise Jules Becquet.
Une période de flottement avait démotivé certains membres
Ces derniers services, dont ont globalement toujours pu profiter les entreprises adhérentes, n'ont pas toujours suffit à maintenir le nombre des membres de VDN. En 2008, dans le cadre d'un article publié par Distributique, le groupement créé six ans plus tôt déclarait regrouper 28 sociétés. Il avait donc perdu près de la moitié de ses affiliés au moment de recommencer à croître en termes d'effectifs en 2012. « Il y a eu une période de flottement, d'une année environ, durant laquelle le groupement n'avait plus de secrétaire général. Cela a créé un manque d'organisation, de synergie et de capacité à mener de nouveaux projets qui a entraîné le départ de certains membres, reconnaît Jules Becquet. Antoine Carlino, l'actuel président de VDN, et moi-même avons pris nos fonctions en 2012 avec l'ambition de redynamiser nos actions et nos recrutements». Car VDN a besoin que ses membres couvrent significativement le territoire français pour pouvoir répondre correctement, en collaborant, à des demandes de clients multirégionaux. Dans la même logique de d'entre-aide entre ses adhérents, le groupement a également besoin de faire entrer dans ses rangs des sociétés qui apporteront à ses troupes des connaissances qu'elles ne possèdent pas forcément afin de suivre les évolutions technologiques du marché IT.
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