Le 1er Orange Summit met en lumière le savoir-faire d'un OBS restructuré

Stéphane Richard, PDG d'Orange, avec Helmut Reisinger qui vient d'être nommé directeur général d'OBS. (Crédit S.L.)

Stéphane Richard, PDG d'Orange, avec Helmut Reisinger qui vient d'être nommé directeur général d'OBS. (Crédit S.L.)

Démarrage réussi pour OBS avec son premier Orange Summit à Paris qui rassemble tout le savoir-faire des équipes de la division Entreprise de l'opérateur dans les domaines de la transformation numérique, de l'IoT, de la cybersécurité ou encore de l'analyse des données.

Depuis plusieurs années, Orange organise son show Hello, en fait depuis l'arrivée de Stéphane Richard à la tête de l'opérateur, avec la mise en avant des solutions grand public - surtout - et entreprise. Orange Business Services (OBS), l'activité BtoB qui a réalisé un chiffre d'affaires de 7,2 milliards d'euros en 2017 (41 milliards d'euros au total pour Orange) n'avait jamais organisé de salon pour présenter ses solutions et services. C'est désormais chose faite avec l'Orange Summit qui se tient les 4 et 5 avril au Palais des Congrès, porte Maillot à Paris. L'occasion de souligner le travail réalisé par Thierry Bonhomme, l'actuel directeur général d'OBS qui va bientôt passer la main à un Autrichien, Helmut Reisinger, qui a hissé OBS à la troisième place sur le marché des SSII françaises, derrière Capgemini et Atos (selon le CA consolidé mondial).

Comme l'a expliqué hier soir Stéphane Richard, PDG de l'opérateur, en clôture de la première journée de cet Orange Summit, après un hommage marqué à Thierry Bonhomme : « il n'est pas inutile de rappeler que le marché entreprise est essentiel pour Orange [...] assez peu d'opérateurs ont fait le choix de rester un acteur mondial dans ces métiers en consacrant des moyens importants », a souligné Stéphane Richard qui compte poursuivre l'accélération de la transformation du coeur de métier d'Orange, la connectivité, pour développer des services IT et d'intégration. « Nous avons déjà de beaux succès dans des secteurs verticaux comme la cyberdéfense avec un vrai pôle d'expertise ». OBS compte aujourd'hui près de 21 000 collaborateurs dans 100 pays et plusieurs centres opérationnels 24/7 en France, au Brésil, en Inde, en Egypte ou encore à l'Ile Maurice. « Et ce ne sont pas des équipes issues d'offshoring récents mais des implantations historiques », assure le dirigeant.

Un nouveau patron à la tête d'une équipe renouvelée

L'équipe dirigeante d'OBS a donc été renouvelée avec l'arrivée de Helmut Reisinger, que nous avons prévu d'interviewer dans les prochains mois - une fois qu'il sera bien installé à son poste  de directeur général - mais également la nomination de Gervais Pellissier à la présidence d'OBS, de Nadine Foulon-Belkacémi à la direction grands clients et de Stefan Kanis à tête de l'activité cloud d'OBS en remplacement de Philippe Laplane qui a dû gérer la catastrophe industrielle Cloudwatt et l'accord avec Huawei pour la fourniture d'un cloud public sur base OpenStack.



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Helmut Reisinger, récemment promu DG d'OBS, au coté de Thierry Bonhomme qui lui passe le relais. (Crédit S.L.)

Avec près de 3000 multinationales clientes, OBS compte accélérer la mutation de ses métiers pour accompagner la transformation numérique des entreprises. Thierry Bonhomme a été un des premiers à parler de transformation numérique en France, il y a cinq ans déjà, développant même le concept d'agence de voyage de données pour qualifier le nouveau métier d'OBS. « Nous avons beaucoup investi dans le traitement des données [encore récemment le rachat de Business & Décisions en cours de finalisation], et nous voulons être présents lors du voyage de la donnée : comment cette donnée est produite et quel est son voyage. De la naissance à la valorisation. » Un travail qui passe par la collecte des données produites par exemple par les capteurs installés dans le monde de l'industrie, le transport - le métier historique d'Orange avec 220 pays et territoires couverts dans le monde à travers des partenariats -, le stockage, l'analyse et enfin le partage. « Pour faire tout cela, nous mettons en avant l'innovation qui n'est pas le propre des seuls GAFA et start-ups », indique le PDG.  8000 personnes dans le groupe travaillent autour de l'innovation. « La 5G est par exemple un domaine où Orange est appliqué et en pointe ». L'IA est également un secteur primordial pour Orange qui compte recruter 200 experts dans les deux ans pour notamment terminer le développement - avec Deutsche Telekom - de son assistant personnel Djingo qui sera capable, selon le dirigeant, de rivaliser avec les produits existants (AWS Alexa for Business, IBM Watson Assistant, Microsoft Cortana ou encore Google Home).

Poursuite des acquisitions ciblées

Après celle de Business & Décisions, des acquisitions ciblées sont en cours mais également des partenariats décisifs pour récupérer des expertises dans des domaines pointus indispensables aux clients, a expliqué Stéphane Richard. « Nous avons aussi beaucoup appris avec notre programme start-ups, avec des investissements directs et de l'incubation. Nos fonds vont d'ailleurs être doublés pour passer à 500 millions d'euros. Ça commence à donner des résultats spectaculaires avec une licorne dans l'IoT, Actilily, et une autre très prometteuse dans la digitalisation des points de vente, Wynd ». Des jeunes pousses que nous suivons bien sûr aussi au Monde Informatique et qui témoignent de la vitalité de la nouvelle économie dans l'industrie IT.



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