La SSII a réalisé 940 M€ de chiffre d'affaires au premier semestre 2014, soit 7,2% de mieux que l'an passé. En France, les revenus de Steria s'affichent en retrait de 3,7% du fait de la suppression de l'écotaxe qui continue de peser sur l'activité.
Steria a vu son chiffre d'affaires progresser de 7,2% au premier semestre 2014. Il s'est ainsi établi à 940 M€ contre 873,8 M€ à la même période l'an passé. Grâce à une progression de 16,1% des activités récurrentes et à cycle long (TMA, gestion des infrastructures, Business Process Services) qui dégagent une forte valeur ajoutée, la SSII a également vu son résultat opérationnel progresser de 27,7M€ et s'établir à 33,8M€. Toutefois son résultat net subit un léger retrait de 13% à 8 M€. Steria explique ce recul de la rentabilité par une charge d'impôts plus que doublée (13 M€ au premier semestre 2014) par rapport aux six premiers mois de 2013.
Les revenus semestriels de la SSII ont considérablement variés en fonction des pays où elle opère. Dans les rangs des bons élèves, on trouve le Royaume-Uni où les facturations ont progressé de 19,6% pour atteindre 355 M€. Second contributeur aux résultats globaux de Steria, le marché français s'est montré bien moins dynamique. Toujours impactée par la suppression de l'écotaxe dont elle devait assurer le fonctionnement technique, la SSII y a enregistré un chiffre d'affaires en baisse de 3,7% à 278,7M€. Sans la suppression de l'écotaxe, la SSII fait valoir que son activité serait restée stable dans l'Hexagone.
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